UFC-Que Choisir de Nantes

Médias

Vos chroniques du 21 et 22 octobre

Chronique « Quick Conso » (7 h 15 -8 h 15 -9 h 15 -15 h 15 le samedi et le dimanche) :
21/10 : Internet -Déploiement de la fibre.
22/10 : Santé -Réglementation des cosmétiques.

Internet : déploiement de la fibre optique
Un peu plus de la moitié du territoire français est couvert en fibre optique, et des fournisseurs font la course pour équiper les immeubles en copropriété et les grands axes urbains.
En territoire rural, ce sont les communes et départements qui vont aider au financement de ce déploiement : chacun peut se renseigner auprès de la Mairie pour connaître l’état ou le programme d’installation de la fibre optique.
En ville, on peut consulter le site des opérateurs, avec son adresse et son numéro de téléphone fixe.
Les opérateurs vont de plus en plus inciter leurs nouveaux clients à souscrire un abonnement « fibre », quand le logement est équipé.
C’est déjà ce que fait ORANGE, qui ne propose plus d’abonnement classique (ADSL, par la ligne téléphonique fixe) dans les « zones fibrées ». Les prix sont plus élevés que pour les abonnements ADSL, mais les débits sont plus importants.
Cela veut dire que bientôt, le réseau téléphonique historique (en cuivre) pourrait être abandonné, au moins dans les agglomérations.

Santé : du mieux dans les cosmétiques
La réglementation des cosmétiques est très insuffisante, en Europe : la loi se préoccupe plutôt bien de ce qu’on absorbe (comme les médicaments, les aliments), mais très peu des produits en contact avec la peau, les poumons.
Le résultat est affligeant, depuis des dizaines d’années : les enfants et les femmes principalement ont été exposés à des molécules chimiques aux effets néfastes ou suspects, sans que l’industrie s’en préoccupe.
L’industrie a ses raisons : la chimie améliore l’aspect, la tenue, la texture des crèmes et lingettes. Mais les enjeux de santé devraient prévaloir sur ces préoccupations purement commerciales.
Enfin, cette réglementation des cosmétiques vient d’évoluer dans le bon sens : un conservateur très allergisant (la MIT), mais aussi le formaldéhyde, ou encore l’oxyde de zinc, ne peuvent plus être incorporés dans les produits solaires en général, et les vaporisateurs en particulier.
Il serait bon d’éliminer de ses placards les produits solaires utilisés cette saison, pour en racheter l’an prochain, quand les anciens stocks auront été épuisés !

Octobre 2017 par l’UFC-Que Choisir de Nantes