Automobile : locations plus chères depuis l’épidémie
Les prix augmentent dans la location de véhicules de tourisme pour les vacances, et les véhicules deviennent plus rares. C’est une nouvelle conséquence de l’épidémie. Il est nécessaire d’anticiper, et de réduire la dépense par d’autres moyens.
Circuler en véhicule de location pendant ses vacances devient un luxe, avec le doublement des prix depuis un an. La semaine au Canada est passée de 350 € en 2019 à 800 € en 2022. En France, on observe une augmentation de 50 %, et de 100 % en Italie.
Déjà, le prix moyen par jour était passé de 30 à 45 € entre 2019 et 2021, selon le comparateur en ligne CARIGAMI.
Cette tendance serait durable, selon les professionnels. En effet, les principaux acteurs de ce marché ont revendu leurs flottes courant 2020, pour compenser leurs pertes de chiffre d’affaires, pendant les confinements.
Mais depuis, la pénurie de voitures neuves chez les constructeurs les a empêchés de reconstituer leur parc. Ils ne sont pas prioritaires, car le marché de la vente unitaire aux particuliers est beaucoup plus rentable. D’autre part, la reprise de l’activité a dépassé toutes les prévisions, et entraîne une hausse de la demande en locations de véhicules. Ces deux phénomènes cumulés ont provoqué une envolée des prix.
Les clients s’adaptent d’ailleurs à la situation : les réservations sont largement anticipées, jusqu’à 3 ou 4 mois, au lieu d’un mois et demi en moyenne par le passé, selon l’étude réalisée par CARIGAMI.
C’est donc le conseil à suivre pour assurer ses déplacements sur le lieu de vacances. Il vaut mieux prendre ses précautions, réserver largement en avance, et surtout pas sur le lieu de destination, ou dans les gares et aéroports, où les tarifs sont les plus élevés.
Enfin, penser à vérifier les garanties comprises dans la carte bancaire, avant de souscrire un supplément d’assurance. Le plus souvent, le paiement de la location avec une carte premium couvre le titulaire pour le rachat de franchise.
Avril 2022 | par l’UFC-Que Choisir de Nantes |
Santé : bouger plus pour vivre mieux
La sédentarité ou l’absence d’exercice physique sont des facteurs de risque pour la santé. En réalité, ces deux caractéristiques sont bien distinctes, et provoquent séparément des pathologies ou abrègent l’espérance de vie.
Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), les principales causes de décès prématuré sont d’abord le tabac et l’alcool, puis la mauvaise alimentation et l’immobilité excessive (en dehors des maladies transmissibles).
C’est ce qu’on observe en France, avec une insuffisance d’activité physique, et un excès d’immobilité :
- D’une part, les personnes de 18 à 65 ans ne pratiquent pas assez d’exercices physiques, comme la stimulation du rythme cardiaque, la sollicitation des muscles, et les assouplissements. Ces trois composantes devraient pourtant être exercées chacune au moins pendant 20 à 40 minutes par semaine.
- D’autre part, cette même population est de plus en plus sédentaire, c’est-à-dire immobile pendant trop longtemps chaque jour. Cette posture figée s’observe au bureau, mais aussi ailleurs devant les écrans, ou même dans les transports en longs trajets.
Ces deux caractéristiques des comportements contemporains seraient responsables de maladies cardiovasculaires, respiratoires, ou de pathologies comme le diabète et certains cancers, dans une proportion de 30 % d’augmentation du risque. Elles auraient ainsi un effet direct sur une mortalité précoce, par rapport à la moyenne d’espérance de vie.
L’un des problèmes mesurés par les chercheurs dans ce domaine est que les deux effets se cumulent. Plus on est sédentaire, plus il est nécessaire de réserver un peu de son temps à l’exercice physique.
Cette observation devrait convaincre davantage de Français à opter pour le vélo ou la marche, les escaliers plutôt que l’ascenseur, le jardin ou le bricolage plutôt que les écrans.
Ce sont aussi les entreprises et les écoles qui devraient s’organiser pour faciliter davantage la mobilité musculaire, et l’activité sous toutes ses formes.
Avril 2022 | par l’UFC-Que Choisir de Nantes |
Pratique : toucher la prime inflation, ou pas
La prime prévue par le gouvernement pour aider les plus démunis à surmonter la hausse des prix de l’énergie et des carburants a été versée directement par les organismes sociaux et les employeurs. Mais certaines personnes éligibles n’ont pas reçu la prime. Une plateforme publique a été mise en place pour les aider.
Toutes les personnes de plus de 16 ans résidant en France avec un revenu inférieur à 2.600 € par mois en 2021 devaient toucher la prime inflation de 100 €, pour compenser en partie le coût de l’électricité, du gaz et des carburants.
Le versement de cette prime a été effectué automatiquement en début d’année, par les employeurs ou les organismes gestionnaires de non-salariés comme l’assurance maladie pour les indépendants et les chômeurs, les allocations familiales pour les parents isolés, les services universitaires pour les étudiants, les caisses de retraite pour les seniors.
Le nombre de Français concernés par cette prime avait été chiffré à 38 millions de personnes par le ministère. Le bilan tiré fin février lui permettait d’annoncer le versement direct à 36,7 millions d’entre eux.
En effet, les organismes n’ont pas pu repérer certains de ces bénéficiaires. C’est le cas de quelques dizaines de milliers de personnes qui ne sont pas recensés en allocataires ou redevables habituels, comme les employés à domicile, ou ceux dont les coordonnées bancaires n’étaient pas connues des services publics.
Pour ces délaissés de la prime de 100 €, le site « Mesdroitssociaux.gouv.fr » permet d’en faire la demande à partir de leur numéro de sécurité sociale, et un relevé d’identité bancaire.
Depuis 2017, la plateforme en ligne « Mesdroitssociaux.gouv.fr » est une mine d’informations pour les désespérés des multiples guichets des aides sociales dispersées. Ce site permet à tout citoyen immatriculé à l’assurance maladie de faire des simulations sur ses droits sociaux, identifier les organismes dont il relève, effectuer les principales démarches en ligne.
Avril 2022 | par l’UFC-Que Choisir de Nantes |
Voyages : conséquences de la guerre sur le tourisme
La guerre entre la Russie et l’Ukraine perturbe aussi les voyages et les projets touristiques. Elle prolonge durablement la crise pour ce secteur de l’économie, déjà fortement affaibli par les effets de l’épidémie. Les conséquences ne concernent pas seulement les visiteurs de ces deux pays.
L’activité aérienne est à l’arrêt pour les échanges entre la Russie et la quasi-totalité du monde occidental. Mais les interdictions croisées de survol de leurs territoires compliquent aussi de nombreux trajets depuis l’Europe vers l’Asie.
Ainsi, les pays scandinaves ont fermé leurs lignes vers l’est du globe. Pour les autres compagnies, obligées de contourner la Russie, le prix de la traversée augmente.
En cas d’annulation du vol par la compagnie à cause de cette guerre, les passagers doivent tout de même être remboursés, selon le Règlement européen. C’est la même règle que pour les annulations provoquées par l’épidémie.
Le cas de force majeure dispense seulement le transporteur de verser en plus une indemnité forfaitaire. Mais il doit, en annonçant la décision d’annulation, donner le choix au client entre trois options : report, avoir, ou remboursement dans un délai de 7 jours, en principe.
C’est la compagnie qui est tenue de rembourser, même lorsque le client a réservé des vols secs auprès d’un courtier (comme OPODO, GOVOYAGES et autres LASTMINUTE). Il convient simplement de transmettre un RIB.
En revanche, dans le cas d’un séjour forfaitaire, acheté avec le trajet et l’hébergement sur place dans la même réservation, c’est bien l’agence de voyages qui est le seul interlocuteur pour la famille ou l’association organisatrice. C’est à ce professionnel du tourisme de rembourser s’il annule le programme, même pour un cas de force majeure.
L’obligation de remboursement ne concerne que les vols au départ de l’espace européen, retour compris. Pour les autres cas de vols secs, réservés séparément, ce sont les conditions contractuelles de la compagnie qui s’appliquent.
Avril 2022 | par l’UFC-Que Choisir de Nantes |
Santé : choisir une maison de retraite
La maison de retraite est la solution pour les familles qui ne peuvent s’occuper dignement de leurs aînés. L’établissement hospitalier, lui, s’impose lorsque la santé de la personne âgée nécessite des soins constants. Le choix relève de plusieurs critères et conditions, avec le consentement de l’intéressé.
Trouver une maison de retraite adaptée à la situation d’une personne âgée n’est pas simple, compte tenu de l’évolution des besoins. Choisir n’est même pas toujours possible, lorsqu’il faut se décider très vite.
Aussi, ce sujet mérite une prise en charge familiale partagée, d’autant que les enfants seront mis à contribution, selon la loi, pour compléter le coût des frais d’hébergement.
La préparation de cette décision importante est essentielle. C’est l’état de santé, ou la dépendance accentuée, qui doivent alerter. Pour éviter d’avoir à décider dans l’urgence, pour une solution imparfaite, il vaut mieux anticiper. Selon la situation de dépendance et les souhaits de la personne âgée, il convient de distinguer les formules possibles : appartement autonome en résidence avec services, maison de retraite classique, établissement médicalisé.
La recherche de la structure idéale doit alors tenir compte de la situation géographique, la réputation, et bien entendu le coût mensuel. Une plateforme officielle permet d’orienter au mieux cette recherche (« pour-les-personnes-agees.gouv.fr »). Cette plateforme recense plus de 7.000 établissements, et permet de comparer leurs tarifs en indiquant le reste à charge, selon les revenus de la personne hébergée.
Il faut s’en tenir à 4 ou 5 résidences, et surtout visiter les lieux en famille. Visiter les chambres, les pièces communes, rencontrer des résidents ou les membres du conseil de maison, voir les activités proposées, examiner le contrat de séjour, ce sont autant d’indices pour se faire une idée des qualités de l’établissement.
Enfin, il est indispensable de présenter la candidature dans plusieurs résidences, pour multiplier ses chances d’obtenir une place dans un délai raisonnable.
Avril 2022 | par l’UFC-Que Choisir de Nantes |
« Mes dépanneurs Que Choisir » : avec l’UFC-Que Choisir de Nantes, soyez dépannés, pas arnaqués !
Face aux arnaques trop fréquentes en matière de dépannage d’urgence, l’UFC-Que Choisir de Nantes, soucieuse de proposer une solution simple aux consommateurs, annonce l’expérimentation d’un nouveau service : « Mes dépanneurs Que Choisir » pour une mise en relation sécurisée avec des plombiers et serruriers à Nantes et 30 km alentour.
En effet, alors qu’elle traite de nombreux litiges liés à des bricoleurs peu scrupuleux, aux tarifs prohibitifs, l’association locale UFC-Que Choisir de Nantes se réjouit de pouvoir proposer ce nouveau service, accessible en ligne (www.quechoisir.org/mesdepanneurs) ou par téléphone (09 74 73 54 57) aux habitants de l’agglomération nantaise.
Après avoir renseigné la nature du problème rencontré, une indication du coût de l’intervention est immédiatement transmise au demandeur. Dans les 20 minutes après dépôt d’une demande d’intervention en urgence, un artisan prend contact avec le client pour convenir d’un rendez-vous rapide et établir un devis qui respecte l’estimation. Avec ce service, les clients bénéficient de 5 engagements
• Les artisans ont bien les qualifications et assurances requises.
• Les conditions générales de vente ne comportent pas de clause abusive.
• Une estimation du coût de la prestation est fournie au consommateur dès la mise en relation avec un dépanneur.
• Un devis gratuit qui respecte l’indication communiquée est systématiquement présenté au consommateur avant toute intervention.
• Le consommateur est libre de refuser de signer le devis sans avoir à payer de frais.
• Les conditions générales de vente ne comportent pas de clause abusive.
• Une estimation du coût de la prestation est fournie au consommateur dès la mise en relation avec un dépanneur.
• Un devis gratuit qui respecte l’indication communiquée est systématiquement présenté au consommateur avant toute intervention.
• Le consommateur est libre de refuser de signer le devis sans avoir à payer de frais.
L’inscription, ouverte à tous, est gratuite.
En cas d’acceptation du devis, une participation forfaitaire aux frais de mise en relation de 10 € (TTC) est incluse dans le prix de l’intervention.
L’UFC-Que Choisir de Nantes espère que ce nouveau service « Mes Dépanneurs Que Choisir » permettra d’assainir le marché du dépannage d’urgence dans l’agglomération.
Vous pouvez trouver un dépanneur en moins de 5 minutes : https://mc.quechoisir.org/tunnel/mesdepanneurs/identification
Pour plus d’informations, vous pouvez consulter les articles de ce lien :
https://www.quechoisir.org/service-mes-depanneurs-que-choisir-n75639/
https://www.quechoisir.org/service-mes-depanneurs-que-choisir-n75639/
Avril 2022 | par l’UFC-Que Choisir de Nantes |
Commerce : pénuries en électroménager
L’épidémie n’a pas fini de perturber le commerce international, notamment les transports par conteneurs. Le manque de composants électroniques a aussi diminué la fabrication, dans l’automobile, le chauffage, et tous les produits de l’électronique. Dans le secteur de l’électroménager, les rayons se sont dégarnis davantage en France.
Dans les poêles à granulés, ce sont les modèles les moins chers qui ont disparu des catalogues de ventes.
Pour l’électroménager, c’est pire et cela devient préoccupant. En effet, les modèles disponibles en lave-linge ou hottes aspirantes se raréfient partout.
La situation résulte de la combinaison de deux phénomènes, tous deux provoqués par l’arrêt des activités pendant les confinements successifs. D’une part, des usines ont cessé de produire des composants, et ne parviennent pas depuis à rattraper le retard. D’autre part, le transport maritime a été profondément touché par les embouteillages devant les quais, avec des pertes financières qui ont fait disparaître les acteurs les plus fragiles, ou les plus spéculatifs.
Dès lors, ce sont aussi les prix qui sont affectés, et l’exécution des contrats en cours. Les filières professionnelles ne s’attendent pas à une amélioration avant au moins un an.
Certains industriels ont réorganisé leurs approvisionnements, ce qui favorise des pays plus proches et moins chers que l’Europe, comme la Turquie, pour éviter le fret maritime.
Pour les consommateurs, l’adaptation sera aussi nécessaire. Il faudra soit patienter, soit se contenter des modèles encore disponibles, ou bien acheter à l’étranger. En effet, la France est davantage touchée par la pénurie, en raison de ses prix bas à la vente. Dans cette situation de crise, les fournisseurs privilégient les marchés plus rémunérateurs. Ainsi, en Allemagne, un appareil de gros électroménager se vend en moyenne à 525 €, au lieu de 358 € en France, à modèle comparable.
Avril 2022 | par l’UFC-Que Choisir de Nantes |
Alimentation : changer de régime pour mieux vivre
Il est possible de gagner plusieurs années d’espérance de vie avec une alimentation plus saine. C’est la conclusion d’un groupe de chercheurs norvégiens. Outre la publication de leur étude, ils ont ouvert un site en accès libre qui permet à chacun de simuler les effets en longévité pour chaque changement apporté dans son régime alimentaire quotidien.
Les moyennes d’espérance de vie en France sont d’un peu moins de 80 ans pour les hommes et un peu plus de 85 ans pour les femmes, ce qui est très élevé.
Des scientifiques de l’université de Bergen ont publié une intéressante étude, en modélisant les conséquences de l’alimentation sur les durées de vie observées.
Le principe repose sur la relation entre les quantités journalières de familles d’aliments consommées et le risque de mortalité, selon des études quantitatives. En fait, toutes les combinaisons s’envisagent, et chacun peut mesurer le gain attendu en modifiant tel ou tel volume de nutriments absorbés.
Ainsi, porter sa consommation de légumes secs à 200 grammes par jour, et celle de céréales complètes à 225 grammes, permettrait d’allonger sa vie de plusieurs années, en probabilité moyenne.
Les gains sont plus spectaculaires pour les jeunes, puisqu’il vaut mieux adopter le bon régime au plus tôt. Ils varient aussi entre les hommes et les femmes.
Par exemple, un homme de 20 ans qui adopterait définitivement le régime idéal prolongerait son espérance de vie de 14 ans. Une femme du même âge gagnerait 10 ans, soit un score quasi équivalent, au lieu de l’écart actuel de 5 ans entre ces deux populations. Même après 60 ans, le bénéfice reste de presque 10 ans pour l’homme et plus de 8 ans pour une femme.
Pourtant, ce simulateur en accès gratuit, mais en anglais seulement, ne tient pas compte des facteurs sel et alcool dans l’alimentation, alors que ce sont les deux principales causes de mortalité d’origine alimentaire dans le monde.
Les recommandations essentielles peuvent se résumer dans l’augmentation des quantités de légumes secs, céréales complètes et fruits à coque, ainsi que la réduction sévère des charcuteries et viandes rouges (au profit du poisson, de la volaille et des œufs).
Avril 2022 | par l’UFC-Que Choisir de Nantes |
Démarchage OPEN ENERGIE : le retour
Déjà bien connue de l’UFC-Que Choisir de Nantes, la société OPEN ENERGIE a semble-t-il décidé d’arpenter à nouveau les routes de notre département. En quatre mois, notre association locale a ouvert près de 10 nouveaux dossiers contre cette société, et les signalements au standard téléphonique ou par messagerie sont nombreux. Nous vous invitons donc à la prudence.
Nous aimerions pouvoir le crier haut et fort : le démarchage n’est jamais une bonne affaire. En rénovation de l’habitat, il vaut mieux se rapprocher d’abord de France Rénov’, pour être conseillé gratuitement avant de s’engager dans un nouveau projet.
Il faut être prudent, car même en se renseignant simplement sur internet, on peut finalement être rappelé par des entreprises peu sérieuses, comme OPEN ENERGIE. C’est le cas de nos adhérents, qui ont fait des simulations en ligne pour obtenir des aides en vue de faire installer des panneaux photovoltaïques : bizarrement, c’est OPEN ENERGIE qui a appelé les clients le lendemain pour prendre rendez-vous.
Les commerciaux sont apparemment bien formés, puisqu’ils annoncent effectuer une étude technique, alors qu’un bon de commande est en réalité signé : il s’agit de démarchage à domicile. En droit, on parle de « contrat hors-établissement » : c’est un contrat signé par le consommateur, en présence du professionnel, en dehors de l’établissement habituel de l’entreprise, quand bien même le client a accepté le rendez-vous de la société à son domicile, ou l’y a invité.
L’entourloupe ne s’arrête pas là, puisque le bon de commande OPEN ENERGIE mentionne toujours un financement par crédit affecté, alors que plusieurs de nos adhérents n’ont jamais signé d’offre de contrat de crédit. Normalement, l’entreprise doit faire signer au client un contrat de prêt, le jour du démarchage. La banque dispose alors de 7 jours pour lui confirmer l’accord de financement pour cette opération : il s’agit de son agrément. À défaut, le client peut dénoncer ce contrat, ce qui annule en conséquence la commande principale.
Et si le client a le malheur de se rétracter, dans les 14 jours suivant la commande ou même au-delà ? Alors il peut se faire incendier par téléphone, comme nous l’ont rapporté nos adhérents, menacer d’une pénalité du tiers du prix et d’une procédure judiciaire. OPEN ENERGIE force même le passage, en se présentant au domicile des clients, qui ont pourtant bien annoncé refuser toute intervention : les techniciens suivent probablement les ordres, et insistent pour poser les panneaux, ou au moins les livrer, en annonçant facturer les frais de déplacement.
Dans pareil cas, le mieux est de tenir bon, et surtout de refuser toute intervention de la société. Si les poseurs insistent, il ne faut pas hésiter à appeler la gendarmerie : curieusement, l’annonce des forces de l’ordre fait immédiatement fuir l’entreprise.
L’annulation de ce contrat et du crédit affecté est plus simple à justifier quand les panneaux solaires ne sont pas encore posés. Mais il est aussi très souvent possible d’annuler même ensuite : prenez conseil auprès de notre association.
Avril 2022 | par l’UFC-Que Choisir de Nantes |
Pratique : hausse des prix de la SEMITAN à Nantes
Les nantais profitent de la gratuité des transports en commun le week-end dans le réseau SEMITAN, depuis plus d’un an à présent, et pour le plus grand bonheur des usagers. Malheureusement, cette nouveauté a son revers aujourd’hui : Nantes Métropole a décidé une augmentation tarifaire des bus et des tramways, pour combler le déficit d’exploitation constaté.
L’augmentation des tarifs de transports dans l’agglomération nantaise a été votée fin mars 2022. En outre, la collectivité va réduire la fréquence des lignes de tram. Seul le titre de transport unitaire au prix de 1.70 € est inchangé.
Cette décision reste notamment positive dans le sens où cela éviterait aux contribuables de subir le surcoût sur leurs impôts locaux par la suite.
Mais le message retenu, qui passe mal auprès des habitants de Nantes et de ses alentours, reste « gratuité des transports une année et contrecoup l’année suivante avec l’augmentation des tarifs ». Dans cette optique, les gains et pertes ne concernent pas forcément les mêmes usagers.
Pour se rassurer, cette augmentation équivaut à un surcoût de trois à sept euros par an en fonction des abonnements. Il faut également se rappeler qu’aucune augmentation n’avait été faite en 2020 et en 2021, sûrement en raison du contexte sanitaire.
La fréquentation des transports en commun a été étudiée au cours de l’année 2021, ce qui va mener à une légère réorganisation. D’abord, certains tramways passeront moins régulièrement en heures creuses (il s’agit d’une minute supplémentaire à attendre, mais tout de même). Ensuite, des Chronobus circuleront moins en heures de pointe. Enfin, des travaux de rénovation vont être opérés sur certaines lignes dans une recherche d’économie d’exploitation courante.
Nous espérons que ces changements seront opportuns et que l’augmentation passagère restera… éphémère !
Les points à retenir :
- Les tarifs de la Semitan augmenteront de 1,56 % en moyenne à partir du 1er juillet 2022.
- La gratuité le samedi et le dimanche n’est pas remise en cause.
- En parallèle, Nantes métropole va renforcer certaines lignes et en alléger d’autres, notamment le tramway.
Source : 20minutes.fr
Pour plus de renseignements, vous pouvez consulter les tarifs de la TAN sur ce lien :
Avril 2022 | par l’UFC-Que Choisir de Nantes |