UFC-Que Choisir de Nantes

Commerce : meilleurs prix en magasins bio

Les enquêteurs des associations locales de l’UFC-Que Choisir ont visité des hypermarchés pour relever les prix des aliments labellisés bio. Sur une dizaine d’enseignes, les différences sont vraiment importantes.
Les Français se déclarent très majoritairement favorables aux produits biologiques, mais la même proportion d’entre eux se disent aussi freinés par les coûts.
L’UFC-Que Choisir a enquêté dans plus de 1 000 magasins pour documenter ce problème d’accès aux labels bio. L’étude a porté sur une vingtaine de catégories différentes de produits alimentaires et conventionnels, des fruits et légumes de saison aux produits industriels de marques distributeurs.
En réalité, l’écart de prix entre ces deux marchés, s’il est bien réel, n’est pas le même selon l’enseigne. Chez LIDL par exemple, les aliments étiquetés bio sont en moyenne 60 % plus chers. Mais avec MONOPRIX, les clients sont taxés d’un surcoût approchant 90 %. La différence est très supérieure à celle observée dans les mêmes catégories pour les produits courants (non bio).
Ce constat confirme des enquêtes précédentes, qui montrent que la grande distribution applique une marge nettement plus importante dans ses rayons d’aliments bio.
MONOPRIX et CASINO sont les champions dans cet exercice, mais leurs prix en général sont déjà les plus élevés selon nos relevés annuels.
Les marques ALDI, LIDL et CASINO présentent aussi le moins de références labellisées bio. C’est dommage pour les consommateurs qui fréquentent la chaîne LIDL, car c’est l’enseigne la moins chère en alimentation bio.

June 2024 par Hervé LE BORGNE
28 juin 2024

HABITAT : après la liquidation, comment obtenir un bon d’achat ?

Cinq mois après la fermeture de ses magasins, l’enseigne de meubles et décoration HABITAT a élaboré une stratégie de reconquête. Cela commence par dédommager les clients qui n’ont pas été livrés après la faillite prononcée en décembre dernier.
En décembre 2023, environ 9 000 étaient restés sur le carreau avec des commandes qui n’avaient pas été honorées. La société HABITAT a été placée en liquidation judiciaire par le tribunal de Bobigny, en raison de graves difficultés financières, fin décembre 2023 : cela a mis un terme à sa vingtaine d’établissements en France.
Les clients qui avaient passé commande avant cette décision se sont retrouvés pénalisés : bien souvent, un acompte ou la totalité du prix avait été versé, mais la commande n’a jamais été honorée. Il était possible de déclarer sa créance au liquidateur désigné, jusqu’au 7 mars 2024 (deux mois à compter de la publication du jugement au Bodacc).
Aujourd’hui, l’idée est de regagner les anciens clients, leur redonner confiance, avant d’en séduire de nouveaux. Le site internet HABITAT est réactivé depuis le 23 avril : il est possible de commander à nouveau, mais aussi de déclarer son préjudice pour les acheteurs floués. Si vous êtes concernés, vous avez la possibilité de remplir un formulaire jusqu’au 30 juin afin de recevoir une proposition de bon d’achat HABITAT, en principe du montant perdu précédemment.
En pratique, il suffit d’indiquer l’adresse mail de client utilisée lors de la commande sur le formulaire de déclaration disponible en ligne : vous recevrez alors un message pour confirmer votre démarche. Puis vous pourrez compléter la demande (coordonnées, achat en ligne ou en magasin, modalité de paiement et référence de la commande).
Le groupe CAFOM (qui détient le stock resté après la liquidation) et VENTE UNIQUE ont déclaré s’engager à étudier « chaque dossier et revenir vers les clients sous un délai de 3 à 5 semaines ».
Cette option ne va pas séduire tous les clients victimes de la défaillance de la marque HABITAT, car certains ne souhaitent tout simplement plus acheter chez ce vendeur de meubles, et d’autres n’ont pas reçu le bon d’achat promis, comme on peut le lire sur le groupe Facebook du collectif des clients lésés.

June 2024 par Camille ROBERT
24 juin 2024

Élections législatives : L’UFC-Que Choisir présente ses 20 priorités

Notre mouvement rassemble des citoyens dont l’engagement est non partisan. Nous défendons les intérêts de tous les consommateurs, et les membres de l’UFC-Que Choisir agissent dans cette conviction, quelle que soit l’orientation résultant d’élections locales ou nationales.
Les 30 juin et 7 juillet prochains, les Françaises et les Français sont encore appelés à voter : à cette occasion, nous voulons rappeler les priorités en faveur d’une consommation plus sobre.
La récente dissolution de l’Assemblée nationale ouvre une période d’incertitude sur le plan politique, mais pas seulement.
Des projets de loi sont gelés, des discussions entre les acteurs de l’économie sont à l’arrêt et des démarches à mener sont en pause. Cette paralysie a des conséquences sur la vie des consommatrices et consommateurs de notre région.
Dans le domaine de la consommation, plusieurs dossiers étaient ouverts, notamment :
  • La proposition de loi pour encadrer les frais bancaires de succession.
  • La proposition de loi vers une flotte automobile plus verte.
  • La proposition de loi en vue d’assurer la qualité et la pérennité de l’installation de la fibre.
Bien d’autres mesures sont également à l’arrêt, sur des sujets éloignés de la consommation au sens strict, mais qui participent à son amélioration. Le projet de loi d’orientation agricole, plus attentif aux préoccupations des agriculteurs éloignés d’un système intensif, à la santé des sols et à celle des citoyens, est un exemple.
Face aux changements politiques actuels, l’UFC-Que Choisir appelle donc les candidats à se positionner dans leur programme et dans leur choix politique, en faveur d’une société de consommation plus responsable.
L’association rend aujourd’hui publiques ses 20 priorités, articulées autour de 3 volets :
  • Protection de l’environnement et de la santé des citoyens (recul de l’utilisation des pesticides, accès à une eau potable de qualité, résolution pour une meilleure alimentation…).
  • Libération du pouvoir d’achat pour les ménages (baisse des prix de l’alimentation, tarification juste de l’énergie, encadrement des tarifs bancaires, accès aux soins…).
  • Réduction des inégalités territoriales (mesure contre les déserts médicaux, meilleure qualité des transports publics, disposition contre la fracture numérique…).

June 2024 par l’UFC-Que Choisir de Nantes
21 juin 2024

Pratique : La garantie DARTY MAX

Vous venez de faire un achat et vous hésitez à placer le produit sous garantie DARTY MAX ? Vous avez pris connaissance de notre enquête sur les pratiques des vendeurs pour faire souscrire cet abonnement aux acheteurs ? On vous dit tout sur l’offre que propose DARTY dans cet article, selon les conditions générales mises à jour en avril 2024, et disponibles sur le site de cette enseigne.  
L’assurance DARTY MAX est un contrat de maintenance qui consiste à confier à DARTY l’entretien et la réparation des appareils désignés, sous certaines conditions. 5 formules sont proposées dans cette offre, avec 3 tarifs différents. Mais toutes prévoient un engagement minimum d’un an, que la garantie soit utilisée en pratique par le client, ou non
  • « Essentiel » : cette formule couvre les produits de gros électroménager (les lave-linge, lave-vaisselle, fours, réfrigérateurs ainsi que les congélateurs), pour 11,99 € par mois.
  • « Essentiel multimédia » : cet abonnement concerne les appareils multimédias, accessoires et smartphones exclus (les ordinateurs, tablettes, imprimantes ou les téléphones fixes), également à 11,99 €.
  • « Essentiel petit électroménager » : cette option porte sur le petit électroménager, hors accessoires (les cafetières, chauffages, grille-pains, machines à coudre et mixeurs), encore à 11,99 €.
  • « Évolution » : cette combinaison regroupe les produits de gros et petit électroménager, ainsi que l’audiovisuel (les téléviseurs, vidéoprojecteurs, casques audios et postes de radio), au tarif mensuel de 16,99 €.
  • « Intégral » : ce forfait comprend toutes les catégories précédentes (gros et petit électroménager, multimédia, audiovisuel), ainsi que les appareils photo et caméscopes, au prix mensuel de 21,99 €.
Cela signifie qu’il faudra débourser près de 22 € chaque mois pour couvrir tous les appareils du foyer, hors smartphone, mais sans être certain de pouvoir bénéficier d’une prise en charge en cas de problème.
Comment s’applique concrètement cette formule ?
La garantie DARTY MAX comporte une maintenance préventive des produits soumis au contrat (contrôle annuel) ainsi qu’une maintenance corrective des mêmes équipements (réparation en cas de panne et dysfonctionnement des produits entretenus). Cependant, aucun engagement n’est annoncé par DARTY sur le délai d’intervention, ni même le prêt d’un modèle de remplacement durant l’indisponibilité.
De même, lorsque la réparation se révèle impossible (en raison du défaut de pièces détachées par exemple), DARTY prévoit un système de cartes cadeaux, mais sous conditions. Principalement, l’achat du produit défectueux doit avoir été fait chez DARTY ou FNAC. Mais le montant de la carte cadeau décroit selon l’ancienneté de l’appareil concerné : 100 % du prix d’achat pour un produit de moins de 3 ans, mais seulement 10 % de ce montant pour un gros électroménager vieux de 10 ans. Ces restrictions limitent déjà largement l’intérêt d’une telle formule.
Quels sont les points de vigilance concernant cette garantie ?
Si le discours du vendeur ou la présentation du site vous incitent à souscrire cette garantie, encore faut-il considérer certains points importants.
D’abord, rappelons qu’il n’existe pas de droit de rétractation si cet abonnement a été souscrit en magasin, ce qui est le cas de la majorité des clients.
De plus, il s’agit d’une formule avec engagement annuel : la souscription oblige à régler les mensualités pendant 12 mois minimum. À la fin de cette période, l’abonnement est renouvelé tacitement. Même s’il est possible de résilier à tout moment ensuite, il faut savoir qu’un mois entamé est dû. En outre, un délai de préavis s’impose en cas de résiliation (20 jours après l’envoi d’un courrier postal ou 2 jours avant le début du renouvellement par téléphone ou sur internet). Ainsi, il faut toujours veiller à garder une trace de sa démarche : copie de la démarche en ligne ou du courrier envoyé en recommandé avec avis de réception.
Les conditions générales prévoient tout de même quelques motifs légitimes pour résilier sans frais en cours de contrat. On peut citer le déménagement à l’étranger ou en dehors d’une “zone de confiance” (périmètre de déplacement des techniciens DARTY), le décès ou un cas de force majeure.
Pour les produits achetés dans d’autres enseignes que FNAC ou DARTY, vous devrez également payer une franchise en plus du prix de l’abonnement (49 € maximum) lors de sa première réparation pour chaque appareil concerné. C’est un coût supplémentaire en cas de panne.
En outre, la garantie DARTY MAX ne s’applique pas aux produits achetés moins de 50 € (remises déduites). Elle ne concerne pas non plus ceux dont la marque ou la famille n’est pas ou n’a pas été référencée par DARTY. Enfin, la réparation n’est pas prévue par le contrat lorsque DARTY ne dispose pas des pièces détachées pour les appareils qui ne sont pas commercialisés par le groupe.
Que préconise l’UFC-Que Choisir de NANTES ?
Il n’y a pas de réel intérêt à souscrire cet abonnement.
Prenons un exemple : vous achetez un lave-linge au prix de 400 € et souscrivez à cette occasion une formule DARTY MAX ʺEssentielʺ au tarif de 11,99 € mensuel. Au bout de deux ans, vous aurez dépensé plus de 280 € pour cette assurance, soit plus de la moitié de la valeur à neuf de la machine. Pourtant, en cas de défaut dans cette période, c’est la garantie légale de conformité qui oblige le vendeur à réparer ou remplacer le produit défectueux, sans aucun frais. Surtout, un lave-linge a peu de risque de tomber en panne dans les premières années. Admettons que l’appareil tombe en panne après 4 ans d’utilisation, vous aurez dépensé plus de 570 € : c’est plus que le coût de réparation ou même de remplacement.
En conclusion, il est parfaitement possible de se contenter de la garantie légale de conformité les deux premières années. Au-delà, il vaudrait mieux envisager de faire appel ponctuellement à une entreprise spécialisée. Rappelons qu’il existe pour cela le “bonus réparation” : l’État prend en charge une partie du coût de la prestation effectuée par un professionnel agréé (50 € pour un lave-linge).

June 2024 par Camille ROBERT
21 juin 2024

Appel à témoignages : Inflation cachée

🔊 À vous la parole !
Après deux ans de hausse, les prix donnent l’impression de se stabiliser, mais attention à l’inflation cachée. La shrinkflation ou réduflation en français, ça vous dit quelque chose ? Il s’agit de pratiques commerciales qui cachent la diminution des quantités de certains produits alors que les prix sont maintenus ou augmentés.
🛒 Une nouvelle obligation spécifique d’information des consommateurs, concernant ces évolutions de quantité et de prix, entrera en vigueur le 1er juillet 2024. Mais pour rester dans la légalité et ne pas être accusées de pratiquer ce stratagème, les marques changent la référence du produit alors que la recette reste la même. Le nouvel emballage est quant à lui identique à l’ancien ou presque, avec moins de contenance, ce qui est confusant pour les consommateurs.
Nous avons déjà pointé plusieurs produits
▪️▪️ Hépar, eau minérale naturelle ▪️▪️ quand la bouteille passe de 1L à 0,75L (-25%), le prix au litre augmente de 58%
▪️▪️ Fanta, citron frappé ▪️▪️ quand la bouteille passe de 1,5L à 1,25L (-17%), le prix au litre augmente de 42%
▪️▪️ Nestlé, Lion caramel et chocolat ▪️▪️ quand la boîte passe de 750g à 675g (-10%), le prix au kilo augmente de 29%
▪️▪️ Friskies, Croquettes au poulet lait et légumes junior pour chaton ▪️▪️ quand le sac passe de 2kg à 1,5kg (-25%), le prix au kilo augmente de 70%
▪️▪️ Adidas, déodorant spray homme fresh anti-transpirant 48h ▪️▪️ quand le spray passe de 200g à 150g (-25%), le prix augmente de 45%
Vous en avez constaté d’autres pendant vos courses ? Remontez vos observations avec le nom du produit, la marque, le poids ou la contenance, le code-barre et la photo. Toutes les catégories comptent, qu’il s’agisse d’aliments, de nourriture pour animaux, de produits ménagers ou cosmétiques.
👉 Pour dénoncer ces pratiques, rendez-vous sur https://fr.research.net/r/AlerteUFC
#UFCquechoisir #témoignage #temoignage #shrinkflation #pouvoirdachat

June 2024 par l’UFC-Que Choisir de Nantes
20 juin 2024

Téléphonie : hausse forcée sur les tarifs ORANGE

Les opérateurs de télécommunications ont l’habitude d’annoncer la hausse de leur tarif, au prétexte d’une augmentation de volume délivrée. Les clients sont de plus en plus nombreux à s’agacer ou refuser, d’autant que l’avantage présenté n’était ni demandé ni désiré.
Les fournisseurs en télécommunications ont constaté que les titulaires d’un forfait couplé (téléphone fixe et mobile) sont plus fidèles. Il est en effet peu commode de résilier ce type d’abonnement qui porte deux lignes différentes, avec un matériel à restituer.
Dès lors, ces contrats se prêtent à la pratique bien connue de la hausse forcée. À l’échéance, l’opérateur annonce un avantage supplémentaire (le plus souvent un volume augmenté en données : de 20 à 40 Go par exemple), assorti d’une hausse du prix mensuel (modique, mais réelle).
C’est irritant, et beaucoup préfèrent refuser. Mais la loi prévoit que dans ce cas, les consommateurs ont seulement le choix d’accepter ou de résilier l’abonnement, dans les 4 mois qui suivent la proposition.
Certains opérateurs, comme ORANGE, font les choses en règle, avec une troisième option plus intéressante : le client peut refuser la modification pour maintenir son forfait inchangé.
Il suffit en principe d’une démarche en ligne. En revanche, si l’opération est effectuée au téléphone ou en boutique, le risque est d’avoir affaire à un commercial entraîné, pour convaincre leur interlocuteur d’accepter des changements plus coûteux.

June 2024 par Hervé LE BORGNE
19 juin 2024

Alimentation : fraises de saison, pas certain

Les fraises apparaissent en magasins dès le mois d’avril, et certaines se maintiennent longtemps en rayons. À vrai dire, ces fruits déjà proposés à la vente ne sont pas toujours mûris naturellement. Très peu de labels interdisent la culture hors-sol ou le chauffage. Mais ce n’est pas non plus très grave.
La saison des fraises court de mai à juillet. On en trouve pourtant un mois avant, et jusqu’à l’automne. Cela veut dire que les primeurs ont poussé avec des mesures artificielles, comme le chauffage.
En tout cas, il est impossible de le savoir avec l’étiquette. Pour connaître la vérité de cette production, il faut consulter le cahier des charges du label, lorsqu’il existe. Cette recherche nous apprend que très peu de marques de qualité garantissent des fraises de pleine terre et à température ambiante. Même les labels bio admettent l’usage de serres chauffées. Seules les fraises de Nîmes sont vraiment cultivées naturellement. Celles provenant d’Espagne n’ont pas eu besoin de chauffage, mais leur transport est tout aussi défavorable pour la planète.
Cela dit, l’impact environnemental d’une livre de fraises est infiniment moindre que celui d’un même poids de viande ou de charcuterie.
Alors autant profiter des fraises d’origine française, sans trop se préoccuper des techniques de culture employées. Cela demande vraiment trop de recherches, et les conséquences ne sont pas si dramatiques.

June 2024 par Hervé LE BORGNE
17 juin 2024

Automobile : le GPS solidaire WAZE dérange

L’application de guidage WAZE repose sur un principe collaboratif, avec les indications de ses utilisateurs. Mais les itinéraires ainsi proposés sont trop souvent des voies secondaires, et les riverains s’en inquiètent.
Le GPS collaboratif WAZE est très apprécié des Français, notamment pour sa réactivité : encombrements, contrôles, dangers, sont signalés sur la carte grâce aux indications des utilisateurs.
Cette application est pourtant devenue la propriété de GOOGLE, son principal concurrent, qui l’a rachetée en 2013.
La moitié des automobilistes s’en servent pour leurs trajets dans notre pays. Ils sont cependant nombreux à lui reprocher aussi des parcours impraticables, sur des routes peu fréquentées, minées de mauvaises surprises.
Le plus souvent, les usagers de WAZE se plaignent d’avoir été perdus en rase campagne, simplement pour gagner quelques kilomètres.
Le logiciel aboutit trop souvent à des préconisations absurdes, en privilégiant des alternatives aux travaux, ralentisseurs ou ronds-points censés ralentir l’allure.
Les riverains également protestent : les lotissements ou hameaux traversés par un nombre inattendu de véhicules présentent un danger pour leurs enfants. Des communes résidentielles subissent ainsi diverses nuisances de bruit, circulation et pollution, alors qu’elles ne sont pas équipées pour un tel trafic.

May 2024 par Hervé LE BORGNE
14 juin 2024

Point actu juin : abonnement Darty Max, quelle utilité ?

Le nouveau Point Actu mensuel de notre association locale aura lieu mercredi 19 juin à 16h !
Nous vous donnons rendez-vous au local de l’association pour faire le point sur la garantie DARTY MAX proposée par les magasins Fnac Darty.
Les signalements des adhérents des associations locales UFC-Que Choisir ont été nombreux concernant l’offre d’abonnement de réparation et d’entretien DARTY MAX, proposée en magasin Darty et Fnac.
Nous avons signalé récemment les pratiques de vente en vue d’inciter les acheteurs à souscrire cet abonnement d’entretien et réparation de produits.
C’est alors l’occasion de se questionner sur l’intérêt d’un tel abonnement : nous avons analysé les conditions générales du « Service de maintenance Darty Max » mises à jour en avril 2024.
Nous vous invitons à vous inscrire gratuitement par mail à contact@nantes.ufcquechoisir.fr ou au 09 53 75 15 94 (prix d’une communication normale) et 07 68 03 54 74 (du lundi au vendredi, de 9h à 12h et de 14h à 18h) : les places sont limitées au local (1 place du Martray à Nantes) mais vous pouvez aussi vous inscrire pour y participer en visio.
Nous publierons aussi les résultats de notre analyse sur notre site.

June 2024 par l’UFC-Que Choisir de Nantes
12 juin 2024

Santé : on peut se passer des crèmes solaires pour le visage

Il est important de se protéger des rayons du soleil en été, mais l’industrie du cosmétique n’aide pas. Près de la moitié des crèmes solaires spécifiques pour le visage ne procurent pas en réalité l’indice de protection annoncé. Il vaut mieux s’en passer.
Des crèmes solaires pour le visage de grandes marques comme VICHY, LANCASTER ou BIOTHERM n’offrent pas l’indice de protection annoncé sur l’emballage.
C’est une proportion alarmante de défauts, pour des laboratoires plutôt réputés, et des produits très coûteux.
En réalité, c’est le concept de crème solaire visage qui n’est pas convaincant. Les pommades pour le corps conviennent très bien au visage. Elles sont aussi beaucoup moins chères. Celle de BIOTHERM était d’ailleurs la mieux classée dans un essai précédent. Il suffit de ne pas appliquer le produit trop près des yeux et de la bouche.
C’est du reste ce que confirment les fabricants, interrogés par QUE CHOISIR à l’issue de ces résultats inquiétants. Ils admettent que ces formules sont surtout plus confortables pour les femmes, leur cible principale : avec une odeur agréable, un conditionnement pratique pour un sac, elles facilitent aussi le maquillage.
Mais aucun impératif de santé ne justifie cet usage spécifique.

May 2024 par Hervé LE BORGNE
10 juin 2024