On a gagné
« La réussite est en vous », mais pas en la BANQUE POPULAIRE
En matière de succession, les banques doivent geler les comptes du défunt dès qu’elles ont connaissance du décès. Seules les dépenses relatives aux frais funéraires, dans une limite de 5.000 €, peuvent être alors débitées sur simple présentation de la facture, par l’un quelconque des héritiers, pour paiement direct à l’entreprise.
La fille de Monsieur D. avait souscrit un prêt auprès de la BANQUE POPULAIRE, avec une assurance emprunteur.
Elle est décédée en août 2017.
Après ce deuil particulièrement douloureux, Monsieur D. pouvait s’attendre à une marque de soutien et de compassion de la part de sa banque. Au contraire, il a dû subir un comportement non seulement immoral, mais surtout illégal.
En effet, la banque a continué de prélever quatre mensualités (au total 1.760 €), alors même qu’elle avait été informée du décès de sa cliente. Pire : alors que l’assurance emprunteur avait procédé au remboursement intégral et anticipé du prêt à la date du décès, la BANQUE POPULAIRE a refusé de rembourser les échéances indûment prélevées sur le compte de la défunte.
Après des mois de bataille, et l’obtention d’un remboursement partiel, « à titre de geste commercial » (mention dont le client se serait bien passé), Monsieur D. s’est tourné vers nous pour le surplus.
Notre mise en demeure étant restée infructueuse, nous avons encouragé notre adhérent pour soumettre l’affaire au Conciliateur, auprès du Tribunal d’Instance, avant d’engager au besoin un vrai procès.
La banque a finalement remboursé l’intégralité de la somme réclamée.
La BANQUE POPULAIRE, dont les excuses n’auraient pas été superflues, subira tout de même la perte d’un client de longue date : Monsieur D. n’a pas pardonné la gestion calamiteuse de la succession de sa fille.
Mai 2019 | Charline CHAILLOU |