On a gagné
Vacances gâchées, mais aux frais du CRÉDIT AGRICOLE
Le banquier est responsable des anomalies relevées dans la gestion d’un compte courant, plus particulièrement à l’égard d’un client profane. Il est notamment tenu d’assurer le bon fonctionnement de ses moyens de paiement, selon les dispositions du Code civil applicables au mandat.
Lors de ses vacances, Madame S. a été privée de l’usage de sa carte bancaire, du jour au lendemain, sans aucune explication. Son séjour a été très sérieusement perturbé : elle a même dû y renoncer et rentrer à son domicile.
A son retour, le CREDIT AGRICOLE a informé sa cliente que la carte avait été mise en opposition, suite à une prétendue demande d’augmentation de son plafond de paiement autorisé. Mais quand et par qui aurait été effectuée cette demande ? Mystère.
Consciente tout de même de sa responsabilité, le CREDIT AGRICOLE lui avait octroyé « à titre exceptionnel » un généreux geste commercial de 50 €. Mais cette banque n’avait pas jugé utile de répondre aux questions de sa cliente, sur les vraies raisons de cet incident.
Considérant ce « geste commercial » comme insultant, et sans réponse à ses questions, Madame S. s’est rapprochée de notre association.
Notre mise en demeure a souligné le fait que la banque était responsable d’un double manquement à ses obligations : d’une part la privation injustifiée de la carte bancaire et d’autre part un délai anormalement long pour remédier au préjudice causé.
Une indemnité de 500 € était réclamée : elle a été obtenue 7 jours après la réception de notre courrier !
Mai 2019 | Alexia GOVIGNON |