Cosmétiques bio en débat
Les cosmétiques affichés comme « bio » sont à la mode. Leurs ventes progressent de 10 % chaque année sur le marché français. Mais les garanties de cette appellation, en cosmétiques, sont incertaines.
Il n’y a pas de réglementation en France, pour l’appellation bio des cosmétiques. Les marques ÉCOCERT ou COSMÉBIO sont des créations de sociétés privées, et pas des services publics, ni des organismes certificateurs très exigeants.
Ces labels respectent une norme ISO européenne, mais les scientifiques la jugent assez peu contraignante. Ils affichent une démarche environnementale, et une prétendue sélection de produits sains. Mais les essais montrent tout de même que des substances assez contestées sont admises, selon les labels.
La différence entre les termes « naturel » et « bio » est fixée par la norme ISO européenne : un composant « naturel » ne doit pas être un produit de synthèse (mais il peut être transformé industriellement pour être incorporé et stabilisé dans le produit final) ; un composant « bio » doit être issu de l’agriculture biologique
NATURE ET PROGRES est la marque de qualité la plus ancienne en matière d’exigence bio dans les cosmétiques. C’est la plus exigeante : elle n’autorise que des ingrédients naturels biologiques, et seulement trois conservateurs de synthèse.
Les labels ÉCOCERT et COSMÉBIO, assez connus, s’associent à trois autres marques pour constituer une certification commune, européenne, sous le nom de COSMOS. Cette appellation ambitionne de devenir une référence sur le marché. Mais son cahier des charges tolère encore une teneur de 5 % en composants non naturels ni biologiques. C’est mieux qu’avant la création de ce label, mais encore insuffisant.
Septembre 2019 | par l’UFC-Que Choisir de Nantes |
NETFLIX augmente encore
NETFLIX diffuse en France depuis 2014, avec des tarifs de promotion. Mais ses prix ont augmenté en 2017, depuis le succès incontestable rencontré notamment par ses séries en ligne. Une nouvelle augmentation est intervenue au début de l’été 2019. Jusqu’où ira NETFLIX ?
Avec le succès, les prix augmentent. C’est une logique de marché que le géant et désormais dominant NETFLIX applique avec modération, mais sans faiblir.
Lors de son lancement en France, les 3 formules d’abonnement sur la plateforme de vidéo à la demande étaient à 8, 10 et 12 € par mois.
Ce sont d’abord les nouveaux abonnés qui font les frais de la hausse de prix, sauf pour le forfait basique, qui reste à 8 €. Les deux abonnements supérieurs passent respectivement à 12 et 16 € (multi-écrans, haute définition).
Mais ces nouveaux tarifs vont s’appliquer aux 5 millions d’abonnés en cours à NETFLIX, avant la fin de l’année.
Cette pratique ne se limite pas à NETFLIX. Tous les opérateurs dominants, comme SPOTIFY ou BE-IN-SPORT imposent à leurs abonnés une augmentation de prix, une fois que les clients se sont habitués au service payant pour un coût modique.
Le procédé fait penser à l’exploitation commerciale des grandes addictions, comme la drogue ou l’alcool pour les jeunes.
En tout cas, les augmentations de NETFLIX sur 5 ans (33 %) dépassent largement l’inflation.
Septembre 2019 | par l’UFC-Que Choisir de Nantes |
l’UFC-QUE CHOISIR vous aide et vous défend
Notre association est efficace et reconnue : l’UFC-QUE CHOISIR vous aide et vous défend (par un renseignement gratuit, ou par une assistance contre adhésion).
Les vidéos ont été réalisées en situation de junior entreprise, par des étudiants de l’ENACOM, organisme de formation supérieure en communication-marketing à NANTES (BTS à MASTER2).
Caroline AÏN et Thierry JENNAUD sont comédiens professionnels, Gaspard LEGENDRE est réalisateur et metteur en scène.
Septembre 2019 | par l’UFC-Que Choisir de Nantes |