Vos témoignages
Moisson de témoignages d’automne
Affligeante CAISSE D’ÉPARGNE
De Marie-Odile, à SAINT-HERBLAIN
L’écart est insupportable entre la publicité de la Caisse d’Épargne (reçue en courriel) et la réalité vécue au même moment par la cliente que je suis.
En résumé, j’ai besoin d’être accompagnée par ma banque Caisse d’Épargne (mon premier livret d’épargne a été ouvert il y a une cinquantaine d’années) pour financer l’achat de ma nouvelle résidence principale (un appartement) en attendant la vente de ma maison : prêts relais et complémentaire.
Le contact initial à ce sujet a été pris il y a plus d’un an avec un premier conseiller. Ensuite, j’ai cherché mon logement, et dix mois plus tard, je disposais d’une promesse de vente. J’ai alors rencontré ce même conseiller, en vue du financement de cet achat, prévu dans les trois mois.
Depuis, plusieurs interlocuteurs se sont succédé dans mon dossier, pour temporiser, au lieu de me présenter une offre en rapport avec mon engagement. Je ne crois pas que ces conseillers aient été plus défaillants les uns que les autres, ou que cette agence soit pire qu’une autre. À mon sens, c’est l’organisation de la Caisse d’Épargne qui a conduit à cette situation insupportable.
Je veux dire mon épuisement, ballottée entre espoir et désespoir de voir le dossier avancer. Malgré mon investissement permanent, je devais réaliser qu’après trois mois, rien de concret n’avait été fait par la Caisse depuis la transmission de ma promesse de vente. Ce jour-là, le conseiller m’avait écrit qu’il suffisait d’un mois pour constituer le dossier et disposer du financement.
Le directeur de l’Agence vient enfin de prendre en charge mon dossier. Aujourd’hui, il est en bonne voie. Au cours de mon entretien avec lui, nous avons évoqué la possibilité de signer l’acte authentique sous un mois : conformément, au fond, à l’annonce qui m’avait été faite.
J’ai rédigé ce témoignage, d’abord pour me décharger des tensions accumulées, ensuite pour essayer d’améliorer la qualité de la relation clients à la Caisse d’Épargne, enfin pour les collaborateurs de la Caisse qui ne peuvent être satisfaits d’un travail vide de résultats.
Ateliers MARTIN revient, pour le pire
De Sylvie, à NANTES
Je me permets de vous faire part de notre expérience avec les Ateliers MARTIN.
À l’automne dernier, un samedi soir, cette société est intervenue en urgence pour un problème de coupure générale d’électricité dans l’appartement.
Elle a conclu qu’il y avait un risque d’incendie sur le tableau électrique et qu’il fallait le changer entièrement, ainsi que le ballon d’eau chaude qui serait à l’origine du problème. L’intervention a été faite en fin de semaine (samedi et dimanche), pour une somme très élevée. Mais il n’y a pas de résultat, car nous subissons toujours les coupures.
Nous avons essayé de joindre cette société afin qu’elle répare définitivement notre installation. Personne n’a voulu se déplacer, juste quelques conseils ont été donnés par téléphone. Enfin, nous avons fait venir un électricien, qui a déclaré qu’il fallait refaire toute l’installation.
Depuis, ces personnes sont injoignables. Nous avons même envoyé une lettre recommandée, revenue avec le motif « inconnu à l’adresse indiquée ».
Si je me permets de vous informer de ces faits, c’est parce que nous avons pris connaissance de votre article relatant une affaire semblable.
Notre réponse :
En effet, après avoir disparu du paysage, cette entreprise improbable et ses acteurs anonymes ont recommencé à sévir dans l’agglomération nantaise. Son adresse est plutôt fictive, à NANTES comme à PARIS. Cela rend très difficile le recouvrement de la condamnation, même lorsque le procès a été gagné.
HAUTEUR-LARGEUR se trompe dans les grandes largeurs
De Jean-Noël, à NANTES
J’ai commandé une porte d’entrée pour mon appartement, à l’entreprise HAUTEUR-LARGEUR située à TREILLIERES, sur la base d’un devis établi par un commercial venu sur place.
J’ai remis le jour même par chèque un acompte représentant un tiers de cette commande.
La prise de mesures a été réalisée une semaine après, pour une installation prévue trois mois plus tard, selon le bon de commande.
Vers la fin de la période de confinement, j’ai demandé par téléphone la date de livraison prévue, comprenant bien que celle-ci serait retardée.
Sans réponse, j’ai dû appeler à de nombreuses reprises, pour finir par comprendre qu’il y avait un problème avec cette commande.
Après deux nouvelles visites sur place, on m’a proposé une porte qui n’avait rien à voir avec celle convenue : de l’aluminium au lieu de l’acier, un coefficient thermique beaucoup moins élevé, un assourdissement acoustique inconnu, une épaisseur moindre, avec largeur de passage diminuée de 8 cm.
Après plusieurs échanges, j’ai reçu enfin une proposition écrite, avec une largeur de passage encore diminuée (cette fois de 15 cm), avec une réduction assez faible du prix.
J’ai refusé cette offre et demandé le produit prévu à la commande initiale.
J’ai reçu ce jour la confirmation que l’entreprise n’est pas en mesure de me fournir la porte commandée. HAUTEUR-LARGEUR annule unilatéralement cette commande et m’informe que l’on va me rembourser mon acompte.
J’ai perdu plus de 5 mois dans cette affaire, et il faut maintenant que je trouve un autre fournisseur.
Vous pouvez faire une publicité dans votre revue à cette entreprise, pas très au point techniquement.
Compte bancaire clos, virement perdu
De Mathilde, à SAINT-HERBLAIN
Je vous contacte à propos d’un virement effectué sur mon compte bancaire clôturé. Un prestataire a effectué en juin un remboursement par virement sur mon compte, clôturé depuis janvier dernier.
Le prestataire (billetterie de spectacles) m’assure que le virement a été accepté et qu’il n’a pas eu de rejet de virement.
La banque me dit qu’elle n’a rien reçu pour ce compte et refuse de regarder s’il y a un historique du virement (date de rejet du virement par exemple). J’ai l’impression que la banque me balade et que mon virement est arrivé sur un compte fourre-tout, qui leur sert de bénéfice à la fin de l’année (sur le même principe que les objets trouvés). Je crois qu’elle me trompe en m’assurant n’avoir rien reçu.
Quelle est la procédure à suivre dans ce cas ? Ai-je un moyen de pression sur la banque ou le prestataire ?
Notre réponse :
La banque n’est pour rien dans cet incident, après clôture de votre compte.
D’une part, c’est l’auteur du virement qui vous doit la somme promise : c’est à ce prestataire de faire la preuve qu’il vous a payé, comme annoncé. Seule cette preuve peut le libérer valablement de son obligation (article 1353 du Code civil).
Mais d’autre part, vous n’avez peut-être pas informé la billetterie que le remboursement serait impossible sur le compte qui vous a servi à réserver vos spectacles. Dans ce cas, ce professionnel peut vous mettre en cause, car s’il doit vous payer, il n’est pas responsable de l’erreur.
Dans ces conditions, vous avez intérêt à réclamer uniquement contre le prestataire. Lui-même devra résoudre le problème auprès de votre ancienne banque. Mais il pourra vous réclamer le remboursement des frais engagés pour régulariser l’opération et retraiter ce paiement. Bon courage !
Octobre 2020 | par l’UFC-Que Choisir de Nantes |