Environnement
Environnement : pièces détachées obligatoires dans la réparation
Après l’automobile, l’informatique et l’électroménager : les professionnels de la réparation doivent désormais proposer le remplacement par des pièces d’occasion en cas de pannes. Cette mesure à vocation environnementale dépendra évidemment de la disponibilité de ces pièces.
La loi anti-gaspi prévoit plusieurs mesures d’économie dans l’industrie et le commerce, comme la fin des couverts et pailles jetables ou des tickets de caisse. Elle impose aussi le recours plus systématique aux pièces d’occasion, dans l’électronique et l’électroménager, à partir de 2022.
Ainsi, les fabricants d’ordinateurs et de smartphones doivent garantir l’approvisionnement en pièces détachées pendant toute la durée de commercialisation de leurs nouveaux appareils, et jusqu’à 5 ans après leur retrait du marché. La plupart des composants sont concernés : écran, batterie, chargeur, carte mère, ventilateur, mémoire, clavier, organes de son et d’image.
En outre, les réparateurs en électronique et électroménager devront proposer chaque fois que possible de réparer une panne avec des pièces détachées d’occasion, recyclées dans une filière professionnelle sûre. Ce marché devrait être alimenté par les recycleries qui récupèrent ou réparent des appareils dans ces deux gammes de produits.
L’information du client est obligatoire pour les professionnels de la réparation en informatique et électroménager : affichage au local et sur le site internet, avec annonce du principe, disponibilité par nature et conséquence sur le prix.
La loi impose la même règle aux professionnels de l’automobile, depuis 2020.
La faisabilité de la mesure dépendra évidemment du développement de l’économie dite circulaire.
Les filières de récupération et reconditionnement devront présenter aussi toutes les garanties de qualité pour ces pièces.
Mars 2022 | par l’UFC-Que Choisir de Nantes |