On a gagné
On a gagné en conciliation : CUIR CENTER, on n’est pas vraiment faits l’un pour l’autre
Dans le régime de la garantie légale de conformité, c’est au vendeur de faire la preuve que les défauts invoqués par l’acheteur seraient dus à une mauvaise utilisation de sa part. Le seul constat d’un sous-traitant ne suffit pas à faire cette preuve.
Madame et Monsieur P. ont acheté un canapé en cuir en magasin CUIR CENTER de NANTES. Mais dès la livraison, ils ont constaté des défauts de stabilité et des bruits de grincement : ils se sont déplacés en magasin, qui a ouvert une demande de service après-vente auprès du fabricant ART.
Un technicien est venu au domicile, a procédé à une réparation et conclu en définitive que les pieds touchaient bien le sol.
Pourtant, les problèmes de stabilité et de bruits ont perduré, si bien qu’un employé ART est revenu, mais sans proposer de solution.
Par mise en demeure, nous avons réclamé la reprise du produit défectueux et le remboursement du prix d’achat. Notre courrier soulignait que l’instabilité rendait ce meuble impropre à son usage, alors que le vendeur CUIR CENTER ne rapportait pas la preuve d’une mauvaise utilisation des clients pour exclure son obligation de garantie.
Ce professionnel maintenait sa position, considérant avoir tout mis en place pour satisfaire les clients : cette réponse n’était pas acceptable et nous avons donc dirigé Madame et Monsieur P. vers la conciliation de justice.
Un conciliateur s’est déplacé chez nos adhérents pour constater lui-même les problèmes sur ce canapé. Puis il est revenu vers CUIR CENTER, qui a finalement proposé de remplacer le meuble défectueux par un autre modèle aux choix des clients. Cette solution convenant aux clients, Madame et Monsieur P. profitent enfin de leur salon.
Juin 2023 | par Cécile PAPILLARD |