Infos pratiques
Assurance : les risques de la météo
Les phénomènes climatiques extrêmes peuvent provoquer de lourds dégâts dans les logements. Selon la nature du cataclysme, les garanties d’assurance varient, et les difficultés de remboursement aussi.
Un vent violent qui dégrade la toiture, une forte pluie qui déborde dans le garage, ou une chute de grêle qui brise les vitres : ce sont des évènements prévisibles, plus ou moins courants. Ils correspondent au risque appelé « tempête« , inclus dans l’assurance du logement.
Ces trois exemples ne sont pas pour autant des « catastrophes naturelles« , c’est-à-dire des phénomènes météorologiques exceptionnels. Pour ces évènements, c’est la garantie spécifique dite « CAT-NAT » qui est seule en cause.
Pour les dégâts de tempête ordinaire, la déclaration doit être faite sans retard à l’assureur. Selon l’ampleur des dommages, celui-ci organisera (ou pas) une expertise. Cela peut prendre plusieurs semaines ou plusieurs mois, s’il y a de nombreuses victimes. Les entreprises de couverture sont également débordées après ces épisodes traumatisants. Il faudra donc patienter, en protégeant l’habitation, ce qui est normalement prévu aussi dans le contrat.
Mais dans le cas d’un cataclysme de grande ampleur, le remboursement des conséquences sera encore plus long et difficile. D’abord, il convient d’attendre l’arrêté préfectoral de catastrophe naturelle, qui déclenche nécessairement la garantie du même nom. La déclaration doit alors être effectuée à l’assureur dans les 30 jours qui suivent sa date de publication.
L’inondation générale est un phénomène encore différent, qui ne relève ni de la tempête ni des catastrophes naturelles au sens strict, obligatoirement inclus dans les garanties du logement. Ce dommage ne sera pris en charge qu’en fonction des options souscrites au contrat d’assurance.
September 2023 | par Hervé LE BORGNE |