UFC-Que Choisir de Nantes

Forum associatif de la rentrée 2024

Venez rencontrer votre association locale UFC-Que Choisir, au forum associatif de rentrée du quartier Malakoff -Saint-Donatien.

Quand ? Le 07 Septembre de 9h30 à 13h30
 Où ? Place Rosa Parks 44000 NANTES (Malakoff-Saint Donatien)
 Comment venir ? Busway 5 ou C3 -arrêt « Haubans »

Activités : Utilisation de l’application mobile « Quelproduit », découverte des actions de l’UFC-Que Choisir de Nantes et des campagnes nationales pour la défense des consommateurs, discussions « Porteurs de parole ».

Vous voulez vous investir dans une activité de bénévolat ? Nous serons heureux de vous accueillir pour vous présenter les différentes missions associatives.

Santé, Environnement, Arnaques… nous serons là pour répondre à vos questions.
Ensemble pour une société plus juste et plus responsable !

30 août 2024

On a gagné en justice : Préservation du patrimoine et de l’habitat français (PPHF) condamné très tard et bien peu

La société qui s’intitule aujourd’hui Préservation du patrimoine a connu plusieurs identités, avec les mêmes pratiques commerciales. Nous avions repéré depuis 10 ans ses agissements abusifs, en démarchage pour travaux très coûteux. Le signalement aux autorités était resté sans résultat visible. Mais un jugement prononcé par le tribunal correctionnel de Nantes fait suite à l’enquête engagée à cette époque par l’administration de la répression des fraudes. Il condamne cette société (pas ses dirigeants), pour pratiques commerciales trompeuses. La sanction est bien légère compte tenu des profits réalisés, et bien tardive après de multiples restructurations de cette entreprise. En revanche, il est intéressant de comparer les actes réprimés par la justice avec les déclarations actuelles de son principal dirigeant historique.
Les acteurs
Michaël BROCHARD est directeur général de Préservation du patrimoine. Il déclarait le 3 février 2017, dans un entretien publié sur le site spécialisé Toute la franchise : « Avec mon associé Gwenaël Vaillant, nous avons créé en 2005 la société Préservation du patrimoine et de l’Habitat français (PPHF), une entreprise experte en économies d’énergie. En 2014, nous avons créé la société PP72 afin d’être implantés au Mans. Afin de mieux nous structurer, nous avons accueilli André Picard, spécialiste de la franchise. Nous avons bâti la tête de réseau Préservation du Patrimoine à Sainte-Luce-sur-Loire, près de Nantes. André Picard est désormais le président de Préservation du patrimoine . De mon côté, je suis le directeur général en charge du pôle commercial ».
L’enquête
Les directions départementales de la Sarthe et de Loire-Atlantique pour la répression des fraudes ont enquêté sur ces entreprises à partir de 2016. Selon leurs constatations, Michaël BROCHARD et Gwénaël VAILLANT étaient dirigeants de PPHF et PP72, absorbées par PPO respectivement en 2018 et 2023. Toutes ces entreprises sont domiciliées à Sainte-Luce-sur-Loire (99 rue du Moulin des Landes). André PICARD, est président depuis 2022 du groupe ATHOME, franchiseur de 35 enseignes « Préservation du Patrimoine », dont les sociétés PPO et PP72. Il est devenu le représentant légal de toutes les sociétés du groupe. Il a déjà été condamné pénalement.
Le groupe constitué par cet ensemble de sociétés dégage un chiffre d’affaires de 42 millions d’euros, avec un bénéfice déclaré de 1,5 million d’euros en 2022.
Plusieurs clients victimes des agissements de ces sociétés sont cités dans la procédure. Beaucoup d’entre eux avaient signé de multiples commandes successives (six, dix, jusqu’à douze devis de travaux de rénovation). Les montants globaux de ces commandes sont astronomiques (45 179 €, ou encore 77 056 €, et jusqu’à 85 116 €). Certains présentaient des signes visibles de fragilité « un état de vulnérabilité apparent et décelable par les interlocuteurs », selon l’expert qui les a examinés. D’autres consommateurs étaient âgés de plus de 80 ans, ou ont été placés peu après en curatelle renforcée.
Un ancien salarié de l’entreprise a témoigné à l’audience : « Conformément aux consignes, les commerciaux mettaient en avant les économies d’énergie et les partenariats avec EDF ou ENGIE, pour ensuite proposer des travaux de rénovation. Ainsi, le but qui était de vendre des travaux n’était pas clairement énoncé ». Les enquêteurs ont relevé les méthodes commerciales employées : « Au moment du démarchage, les employés affirmaient faussement être mandatés par EDF ou ENGIE en vue de réaliser un bilan énergétique gratuit. Ceci avait pour but de tromper les clients, puisque le résultat de ces faux diagnostics, totalement artificiels, permettait en réalité de justifier des dépenses d’amélioration ». « Différents travaux étaient regroupés et présentés à des prix fantaisistes. Des prestations non prévues sur le tarif étaient régulièrement ajoutées (changement d’un solin, raccordement d’une fosse…), avec des prix aléatoires ».
Le tribunal en déduit que ces deux sociétés avaient ainsi développé une politique commerciale imposée par les dirigeants, avec des consignes claires de tromper le client sur l’intention réelle du démarchage.
Le jugement
La seule société mise en cause (PPO), comme absorbante des entreprises responsables des faits reprochés, est condamnée à une amende de 20 000 €. Elle doit en outre indemniser certaines des victimes, pour un total de 12 000 € environ.
Les déclarations des dirigeants
À l’audience, André PICARD représente légalement chacune des entreprises impliquées, mais il échappe aux poursuites, parce qu’il ne les dirige que depuis 2022.
Michaël BROCHARD et Gwénaël VAILLANT ont été également entendus, mais non poursuivis, puisqu’ils ne sont plus dirigeants des sociétés condamnées. Ils déclarent dans un bel ensemble qu’il n’y avait « aucune stratégie d’entreprise pour tromper les clients ou abuser les personnes âgées ».
Sur le site « Toute la franchise, » Michaël BROCHARD répondait en 2017 aux questions concernant les caractéristiques de son entreprise. Celle-ci est présentée comme un modèle de réussite : « Nous sommes une entité qui se développe, mais avec la volonté de rester proche du client, à l’image de ce que fait l’artisan. Nous avons des délais de pose courts et un fort accompagnement des clients, jusqu’à 10 ans après les travaux. Nous pratiquons des prix fixes et raisonnables et, surtout, nous proposons une offre multiple avec des prestations nettement plus diversifiées que la concurrence. Par ailleurs, nous avons la volonté de mettre l’humain en avant au sein de notre structure ».
Les enseignements de cette triste affaire
  • La justice est trop lente
Les auteurs ont le temps de s’organiser pour échapper au pire. Les précédents dirigeants ont passé la main, les anciennes sociétés ont été absorbées ou liquidées, les responsables actuels ne sont pas les représentants légaux, ou bien ils ne sont pas punissables parce qu’ils sont aux commandes depuis peu. Pourtant, les mêmes méthodes persistent, les mêmes abus se poursuivent, mais le tribunal ne se prononce que sur des constatations enregistrées depuis plusieurs années.
  • Les sanctions ne sont pas dissuasives
André PICARD peut dormir tranquillement, même si ses associés l’ont un peu poussé en avant pour écoper les conséquences de leurs propres agissements.
Michaël BROCHARD est également à l’abri : il a monté un système très profitable, dont il tire désormais des bénéfices principalement financiers, avec la vente de son modèle en franchise ; il peut continuer à diriger ses sociétés et perpétuer leurs pratiques.
De nouvelles victimes sont évidemment à craindre : personnes âgées ou vulnérables, repérées par des vendeurs sans scrupules. Ils vont même revenir les voir régulièrement pour d’autres commandes : cela fait partie de la méthode : « accompagnement des clients jusqu’à 10 ans après les travaux ». C’est un maximum : après, ils sont ruinés, ou décédés.
Jugement du tribunal correctionnel de Nantes, 21 décembre 2023 (N° 23331000028)

July 2024 par Hervé LE BORGNE
30 août 2024

Point actu septembre et octobre : Changer de complémentaire santé, cela peut être intéressant !

L’UFC-Que Choisir de NANTES vous propose son nouveau Point Actu mensuel de notre association locale aura lieu 
  • Jeudi 5 septembre à 10h
  • Mercredi 2 octobre à 10h  
Nous vous donnons rendez-vous au local de l’association pour faire le point sur le choix d’une complémentaire santé.
Depuis plusieurs années désormais, notre juriste experte en assurance, Liliane BLIN, publie un comparatif des mutuelles. Vous pouvez retrouver le dernier comparatif directement en ligne.
Tout récemment, nous avons mis à jour ce comparatif, en y intégrant la mutuelle MBA. En effet, cette mutuelle propose un contrat de type « Commune » pour les villes de Nantes, Saint-Herblain et Saint-Sébastien-sur-Loire. C’est pourquoi Liliane BLIN a pris contact avec l’agence nantaise pour offrir un contrat semblable aux adhérents de notre association qui résident en dehors de ces communes. Après une rencontre, un de type « Associations » a été négocié et il peut vous intéresser.
Nous vous proposons alors d’échanger ensemble sur les formules proposées par les différentes mutuelles retenues dans notre comparatif, suivant leurs garanties et tarifs.
Nous vous invitons à vous inscrire gratuitement par mail à contact@nantes.ufcquechoisir.fr ou au 09 53 75 15 94 (prix d’une communication normale) et 07 68 03 54 74 (du lundi au vendredi, de 9h à 12h et de 14h à 18h) : les places sont limitées au local (1 place du Martray à Nantes) mais vous pouvez aussi vous inscrire pour y participer en visio.

July 2024 par l’UFC-Que Choisir de Nantes
28 août 2024

On a gagné en conciliation : SECURITAS TECHNOLOGY SERVICES n’accepte pas la résiliation

Ce sont les conditions générales de vente qui permettent de résilier un contrat à durée indéterminée, selon les articles 1210 et suivants du Code civil. Si le renouvellement tacite est prévu, le prestataire de service doit avertir par écrit au plus tôt trois mois et au plus tard un mois avant le terme du préavis, de la possibilité de ne pas reconduire l’abonnement. À défaut, le consommateur peut rompre à tout moment, et ce gratuitement.
Madame L. a souscrit il y a plusieurs années de cela un contrat auprès de SECURITAS TECHNOLOGY : elle a ainsi bénéficié d’un abonnement de télésurveillance avec alarme de son appartement nantais.
La cliente n’a pas gardé trace de cette convention à durée indéterminée, et elle a décidé de ne pas poursuivre cette prestation dont elle n’était plus satisfaite. En octobre 2023, elle a donc envoyé un courrier recommandé à SECURITAS TECHNOLOGY en ce sens, donnant un préavis d’un mois, ce qui lui semblait raisonnable.
Quelques jours après, la société de surveillance lui a confirmé la résiliation de deux contrats, dont un courant jusqu’en 2025 après une reconduction tacite. L’entreprise lui demandait alors des pénalités de rupture, à hauteur de 10 % des mensualités dues jusqu’à cette date de fin de contrat. Or, Madame L. n’avait pas été informée des modalités de résiliation.
Pour empêcher tout prélèvement injustifié, Madame L. a donc révoqué l’autorisation de cette société auprès de sa banque, et ces sommes sont restées impayées.
Elle est venue nous voir, d’abord pour l’aider dans ses démarches d’annulation, puis pour savoir s’il y avait quelque chose à faire concernant les pénalités. SECURITAS TECHNOLOGY la relançait en paiement, ce qui l’inquiétait. Nous lui avons confirmé que sans un courrier de la part de l’entreprise de surveillance lui annonçant cette reconduction tacite et lui permettant de l’empêcher, elle pouvait bien résilier son contrat sans frais et à tout moment.
Nous avons rappelé les textes de loi au professionnel dans notre mise en demeure, afin de vérifier que la société prenait bien acte de la résiliation sans frais du contrat. De même, nous avions pu calculer un remboursement dû d’environ 15 €, correspondant à la dernière mensualité payée minorée des jours dus par la cliente jusqu’à résiliation.
Sans réponse de l’entreprise, nous avons conseillé à Madame L. de tenter une conciliation, étape gratuite qui pourrait permettre de trouver un arrangement, mais surtout d’acter cette résiliation et de rassurer Madame L. En effet, elle recevait encore régulièrement des courriers de recouvrement lui faisant part d’impayés et la menaçant de poursuites judiciaires.
Le conciliateur est parvenu à faire entendre raison à SECURITAS TECHNOLOGY qui a finalement acté la résiliation du contrat, et a même remboursé notre adhérente des sommes dues.

July 2024 par l’UFC-Que Choisir de Nantes
26 août 2024

Témoignage : Ne pas acheter sur FACEBOOK

De Céline, à Saint-Georges-sur-Loire
Je souhaiterais de l’aide pour une commande que j’ai passée, après l’avoir vue sur FACEBOOK.
Je n’ai toujours pas reçu mon colis et en allant voir sur le compte, j’ai la confirmation qu’il s’agit bien d’une arnaque. 
J’ai eu plusieurs prélèvements qui dépassent largement le montant de la transaction (pour un total de 262 €). J’ai envoyé à 2 reprises un mail, car il n’y a pas de numéro de téléphone. J’ai obtenu en retour un message annonçant qu’on allait traiter ma demande, mais il ne se passe rien depuis.
Est-ce que je dois faire opposition de ma carte bancaire ?
Notre réponse :
FACEBOOK n’est pas une plateforme de commerce : il y a beaucoup d’escroqueries comme la vôtre.
Si vous n’avez pas donné votre autorisation pour d’autres paiements que celui de votre commande, il suffit de les contester et d’en réclamer le remboursement à votre banque directement. Vous pouvez citer pour cela les articles L 133-18 et suivants du Code monétaire et financier. En effet, les débits supplémentaires ne peuvent pas être réguliers. Selon une jurisprudence assez récente, un paiement numérique n’est valide que pour le montant autorisé par le client.

July 2024 par l’UFC-Que Choisir de Nantes
23 août 2024

Commerce : consommer mieux en hypermarché, ou ailleurs

La grande distribution n’aide pas vraiment les consommateurs à manger mieux, malgré les apparences qu’elle souhaite se donner. L’obésité progresse et menace toujours la santé des Français, qui se montrent tout de même sensibles à une alimentation plus saine.
Les Français déclarent volontiers dans les enquêtes vouloir se nourrir mieux, en respectant davantage la planète.
Pourtant, la consommation de viande rouge a peu diminué en 10 ans (5 %), car elle augmente dans la restauration.
Les produits bio ne représentent encore que 6 % des volumes vendus : c’est le double en Autriche ou au Danemark.
Ces écarts entre la réalité et les intentions affichées s’expliqueraient par les prix et la publicité des enseignes d’hypermarchés. En effet, l’industrie agroalimentaire et les distributeurs mettent en avant l’alcool, les aliments très gras, salés ou sucrés, ainsi que la charcuterie dans leur communication (télévision, catalogues).
Pour ceux qui veulent vraiment changer leurs habitudes alimentaires, les solutions sont plus ou moins simples ou accessibles. L’approvisionnement en circuit court (directement auprès des producteurs) n’est pas toujours possible pour les urbains ou les familles à faibles revenus. Le NutriScore n’est pas non plus suffisamment généralisé sur les emballages, en particulier pour les produits les plus malsains.

July 2024 par Hervé LE BORGNE
21 août 2024

On a gagné à l’amiable : AIR FRANCE ne rembourse pas

D’après le Règlement européen CE N° 261/2004, le transporteur aérien effectif qui annule un vol avant le départ doit verser une indemnité forfaitaire. Il échappe à cette obligation lorsque la décision résulte de circonstances exceptionnelles et inévitables, ce qui fut le cas au printemps de 2020 avec l’épidémie de COVID. Mais, même dans ce cas, la compagnie aérienne doit laisser le choix entre le remboursement du vol annulé, un avoir ou un report.
Madame P. a organisé un séjour new-yorkais, et pour cela, a réservé des billets auprès de la compagnie AIR FRANCE. Malheureusement pour elle, le voyage était prévu entre fin mai et début juin 2020. Chacun sait que le trafic aérien a été paralysé à cette époque en raison de la pandémie de COVID.
AIR FRANCE a proposé à sa cliente un avoir ou un report sur un autre vol, ce qui ne lui convenait pas : Madame P. a alors réclamé le remboursement numéraire au professionnel.
Sans réponse, elle a réitéré sa demande qui lui a été refusée, au motif que le transporteur n’avait aucune trace de sa réclamation : un comble. Persévérante, elle a réitéré une troisième fois sa demande, sans résultat.
Madame P. s’est alors tournée vers nous. Cette pratique était très courante pendant la pandémie : pour ne pas perdre une trésorerie plus que fragile, les transporteurs aériens n’ont pas proposé de remboursement, mais uniquement un avoir. En effet, les passagers ne peuvent pas réclamer l’indemnité forfaitaire pour une annulation de vol en raison de l’épidémie. Mais même dans ce cas, les compagnies aériennes devaient laisser le choix aux clients d’un remboursement du coût de leur réservation en numéraire. Nous avons rappelé dans une mise en demeure ces obligations à AIR FRANCE, qui a finalement remboursé notre adhérente.
Bon à savoir : Le délai de prescription est de 5 ans à partir de l’incident de vol. Pour les vols annulés en 2020 durant la pandémie, il faut absolument réagir avant l’année prochaine : c’est le recours au Tribunal qui permettra d’interrompre le délai de prescription. Si vous ne l’avez pas encore fait, pensez à réclamer vos remboursements auprès du transporteur aérien, et à nous contacter en cas de besoin ou de doute

July 2024 par l’UFC-Que Choisir de Nantes
19 août 2024

Témoignage : STYCH ne vaut pas un sandwich

De Claire, à Toulouse
Je viens de lire sur votre site un article sur une action que vous avez entreprise contre l’auto-école STYCH. Je suis dans le même cas que la personne qui vous a contactés, mais j’habite Toulouse.
Les cours ont changé de lieu et ensuite, 11 cours ont été annulés d’un seul coup.
Je voudrais connaître la démarche à faire pour essayer de récupérer une partie de la somme que j’ai investie dans ces cours de conduite que je ne suis pas certaine de pouvoir suivre un jour.
Notre réponse :
Il faudrait d’abord mettre en demeure STYCH de respecter les termes du contrat, et donc de vous proposer des cours de conduite, sous un nouveau délai raisonnable (14 ou 30 jours). Il vaut mieux faire cette démarche par courrier recommandé avec avis de réception ou par mail, pour tracer vos réclamations.
À défaut de résultat, il sera possible d’annuler le contrat et donc d’exiger le remboursement des sommes inutilement versées.

July 2024 par l’UFC-Que Choisir de Nantes
16 août 2024

Santé : se protéger des fortes chaleurs

Les fortes chaleurs de l’été présentent un danger sérieux pour la santé des personnes les plus fragiles, mais pas seulement. Des gestes simples permettent de se protéger, ou de faire face à l’accident.
Depuis 10 ans, la France a connu 4 fois plus de journées caniculaires que dans les années 1980. Les épisodes de grandes chaleurs s’étendent désormais de juin à octobre, et le phénomène devrait encore s’aggraver.
L’une des parades consiste à rafraîchir le logement : masquer les fenêtres par l’extérieur, provoquer un courant d’air permanent, laver les sols durs à grande eau.
Une autre mesure vise le ressenti corporel : utiliser un ventilateur, s’appliquer un linge humide sur la peau. Mais la douche trop froide n’est pas une bonne solution : le corps va réagir à contretemps et cesser de transpirer.
Le trouble le plus grave causé par une hausse de température est le coup de chaleur : c’est une urgence vitale. Les jeunes enfants et les seniors sont particulièrement exposés, dans une voiture fermée ou un logement mal ventilé. Mais toute personne est également soumise à ce risque par un exercice physique trop intense ou prolongé. L’organisme devient incapable d’éliminer rapidement le supplément thermique accumulé, et des organes sont atteints dans leur fonctionnement normal (cœur, poumons, reins, cerveau). Les symptômes sont des vertiges, nausées, une confusion ou un comportement bizarre. Il faut appeler le 15 et refroidir le corps sous l’eau fraîche ou la brumisation.

July 2024 par Hervé LE BORGNE
14 août 2024

On a gagné à l’amiable : LEBONCOIN bloque les fonds

Quand un professionnel annonce verser une somme par écrit, il s’y engage contractuellement, selon l’article 1100-1 du Code civil. De plus, le courtier en ligne répond des fautes qu’il commet dans sa gestion du mandat, en vertu de l’article 1992 du même Code.
Monsieur C. avait de nombreux objets personnels à liquider : il a décidé d’utiliser pour cela la plateforme bien connue de vente entre particuliers LEBONCOIN. En quatre mois, il a ainsi cédé 24 produits pour un prix total de 1 599 € : les colis ont tous bien été réceptionnés par les destinataires, mais rien n’apparaissait jamais sur son compte bancaire.
Pour verser un montant supérieur à 600 €, LEBONCOIN réclamait des documents pour effectuer des vérifications d’identité. Monsieur C. a bien renvoyé les justificatifs en sa possession, et a de nouveau réclamé le règlement des fonds bloqués.
À force d’échanges longs et laborieux, en ajoutant dans la boucle le service de paiement utilisé par le courtier, LEBONCOIN a confirmé traiter la demande de Monsieur C. Il a ensuite obtenu le paiement de certains achats, pour un total de 511 €. Le compte n’y était toujours pas.
Après de nouvelles réclamations, le courtier a déclaré subir un incident technique, empêchant le versement du reste du montant dû, puis que le problème devrait être vite résolu, mais sans résultat.
Lassé par la situation, Monsieur C. est venu nous voir : il lui manquait plus de 1 000 €, qu’il aurait dû avoir depuis plus d’un an et demi, la coupe était pleine.
Par mise en demeure, nous avons rappelé au courtier ses obligations. Les messages envoyés à Monsieur C. attestant que les fonds correspondant aux transactions bloquées étaient bien réservés, l’engageaient à payer la somme litigieuse exigible.
Il n’en a pas fallu davantage pour faire réagir LEBONCOIN, qui a finalement versé la somme due à Monsieur C.

July 2024 par l’UFC-Que Choisir de Nantes
12 août 2024