Les premières dosettes de café ont d’abord été exclusivement en aluminium. Mais face aux difficultés de récupération de cet emballage, les grands groupes se sont lancés dans la course au biodégradable, et les alternatives à base de papier se développent.

Pourtant, la valorisation des capsules en fibres végétales fonctionne mal, avec des consignes de tri diverses et parfois obscures, qui peuvent nécessiter de se renseigner auprès de sa commune.

Des capsules végétales (NESPRESSO, Artisans du monde, Auchan bio, LOBODIS) sont compostables à la maison, comme l’atteste la mention « Home OK compost », délivrée par l’organisme certificateur TUV AUSTRIA, la référence en ce domaine.

L’aluminium, lui, est réputé réutilisable à l’infini, et cet argument est souligné par les marques pour essayer d’éviter les critiques. Les dosettes en alu sont donc toutes valorisables, en théorie. Dans la pratique, ce métal peut être réemployé s’il est pur, mais pas s’il est trop mélangé à d’autres matériaux. Il peut être récupéré parmi les emballages dans la majorité des centres de tri (à vérifier en mairie), mais pas dans tous.

En définitive, pour faire du bon café chez soi, il vaut mieux soit un percolateur intégré (qui broie et charge le café), soit un porte-filtre (pas de dosettes), soit des capsules rechargeables.