Je viens de recevoir, de la part du fournisseur ENI, une lettre de mise en demeure de payer une facture dont je restais, d’après cette société, débiteur. J’étais également informé des actions qui pourraient être menées à mon encontre, si je ne régularisais pas au plus vite ma situation.

Choqué par ce type de courrier, j’ai contacté aussitôt le service client, afin d’obtenir des explications, sachant que cette facture devait être débitée, à la date indiquée, par prélèvement automatique, moyen de règlement que j’avais choisi pour toutes les factures émises depuis le début de mon contrat.

La conseillère en ligne m’a tout simplement indiqué qu’un bug dans leur réseau informatique avait bloqué le recouvrement de la facture, ainsi que celles d’autres clients. Le courrier que j’avais reçu était une erreur de lettre type.

Ce qui est à dénoncer, c’est ce type de démarche. ENI a préféré culpabiliser le client, plutôt que d’informer ce dernier, par honnêteté et par lettre, de ce problème technique en lui demandant de régler cette facture. Cette démarche aurait été plus logique et plus appréciable.

Cette mise en demeure de payer témoigne en fait de la méconnaissance de la relation commerciale la plus élémentaire, ainsi que d’un manque total de considération de la clientèle. Cela mériterait d’être rendu public auprès des consommateurs, par l’association UFC-Que Choisir.