Dans l’automobile, les constructeurs sont à la peine, et leur stratégie difficile à comprendre.

Les prix des voitures neuves augmentent considérablement, mais de façon anarchique. Ainsi, la RENAULT CLIO est moins chère en 2025 qu’en 2022 (de 200 € environ sur l’entrée de gamme). La seule explication possible est que ce modèle, sévèrement concurrencé par la PEUGEOT 208, est en fin de vie : il disparaît en 2026.

La marque DACIA du même constructeur mène une politique inverse. Le SANDERO se vend très bien, mais il a augmenté de plus de 15 % en 3 ans (sans modification notable), et le JOGGER de plus de 30 %. Pourtant, les tarifs du SPRING ont baissé, comme ses ventes, depuis qu’il n’ouvre plus droit au bonus.

PEUGEOT suit une démarche identique, avec une hausse moyenne de 10 à 30 % selon les séries.

Sur cette même période, les équipements de sécurité rendus obligatoires par la réglementation surenchérissent les coûts de 500 € environ.

Il s’agit donc bien d’une volonté assumée de privilégier les marges, ainsi que les dividendes, plutôt que de gagner en performances ou en parts de marché.

Ces pratiques ont pour résultat une désaffection des particuliers, qui ne représentent plus que 40 % des ventes en France, au lieu de 50 % il y a moins de 2 ans. Les entreprises suivent mieux la course aux majorations de prix.