UFC-Que Choisir de Nantes

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Témoignage : Assurance par téléphone, même pas peur

De Christian, à Nantes
Mon fils Marius s’est retrouvé souscripteur d’une assurance chez C2G (FBM Assurances) : il suppose que c’est lié à un démarchage téléphonique, mais il n’a rien signé.
Une fois le problème identifié, il a demandé à sa banque de révoquer l’autorisation de prélèvement. Il a donc reçu ensuite deux lettres simples de rappel, et cette semaine une lettre recommandée avec menace de devoir régler une année complète d’assurance, plus les frais.
Le numéro de téléphone de FBM à Nice est non attribué, et le numéro d’agrément en assurance (ORIAS) figure comme « radié ». Pouvons-nous continuer sereinement à ignorer purement et simplement ces relances, ou devons-nous entreprendre d’autres démarches ?
Notre réponse
Il faut féliciter votre fils pour avoir empêché tout paiement suite à ce démarchage : on ne souscrit pas une assurance par téléphone, cette pratique est d’ailleurs interdite par la loi.
Pour le reste, vous n’avez rien à redouter : la lettre recommandée est une formalité prévue par le Code des assurances, pour résiliation du contrat en cas d’impayé (l’assureur suspend ainsi ses garanties) : dans votre cas, c’est plutôt une bonne nouvelle.
Les relances en recouvrement pour les prélèvements rejetés seront toujours des courriers ordinaires : ne pas répondre, et il n’y aura jamais aucune suite sérieuse.

September 2024 par l’UFC-Que Choisir de Nantes