Santé
Santé : bien dormir
Les Français dorment moins qu’autrefois, en raison de leurs rythmes de travail, de transports, mais aussi du temps passé devant les écrans. C’est un phénomène préoccupant, qui justifie une réflexion individuelle et familiale, pour préserver l’organisme. Notre cerveau a besoin de sommeil, comme notre système digestif a besoin de repos.
La moyenne du temps de sommeil observée serait tombée à moins de 7 heures par jour, le minimum vital.
Les raisons sont multiples, et différentes selon la géographie, la catégorie sociale ou la culture. Le temps de transport, les horaires étendus, la lumière artificielle, l’attrait pour les écrans, sont les principales causes de l’évolution. En 200 ans, notre horloge biologique a perdu son repère principal : le soleil détermine normalement le temps consacré à l’activité humaine.
Les scientifiques considèrent que les besoins en sommeil sont de 12 à 24 heures pour le bébé, puis de 10 heures environ pour l’enfant vers 5 à 6 ans, et 8 à 9 heures pour l’adolescent. A l’âge adulte, la fourchette s’élargit, entre 6 et 9 heures, en fonction de l’organisme.
L’important est donc de bien se connaître, observer les signes de fatigue, les symptômes de manque, les pertes de concentration.
Une fois le volume de sommeil idéal déterminé, encore faut-il s’organiser pour se l’accorder régulièrement. La question de la régularité est primordiale. Notre organisme a besoin de repères, et même d’un rituel, pour déclencher le processus d’endormissement dans les meilleures conditions. Toute agitation ou émotion intense avant la nuit, comme un concert, un repas festif, un film impressionnant, sont des facteurs perturbateurs ou retardateurs du sommeil. Ces règles sont évidemment essentielles pour les enfants.
Pendant le repos, notre cerveau va reconstituer ses réserves, faire le ménage dans les informations et les émotions accumulées en journée. Les organes de la digestion aussi vont pouvoir réguler leurs fonctions respectives.
Octobre 2021 | par l’UFC-Que Choisir de Nantes |