À partir d’avril 2024, les voiturettes sans permis et presque toutes les motos devront passer régulièrement un contrôle technique, 5 ans après l’achat.

La mesure concerne pratiquement tous les engins motorisés, soumis à immatriculation. Les vélos électriques et trottinettes sont donc exclus, mais aussi les motos spécifiques de circuits, comme le trial et l’enduro.

Un certificat de contrôle technique de moins de 6 mois sera également obligatoire à la vente du véhicule. Son coût ne devrait pas dépasser 50 €.

Les modalités sont à peu près les mêmes que pour l’automobile : vérification des organes de sécurité comme la direction, les pneus, les freins, ainsi que la pollution. Pourtant, l’efficacité du freinage ne sera pas contrôlée comme sur les voitures.

La réglementation prévoit quels défauts devront faire l’objet d’une contre-visite obligatoire.

La principale association française de motards (« Motards en colère« ) a toujours été hostile à cette réforme, annoncée depuis des années. Elle l’estime « inutile et coûteux« , et veut engager tous les recours judiciaires possibles contre le décret d’application. Mais la loi, elle, a été votée, malgré l’opposition virulente de cette catégorie d’usagers de la route.