Consommation de boissons sucrées en hausse
L’idée de taxer les sodas a fait son chemin, mais ce n’est pas le meilleur moyen pour réduire la consommation quotidienne de boissons trop sucrées, surtout par les jeunes. Il est sans doute préférable d’être conscient des risques pour la santé.
Les industriels de la filière des sodas font tout pour en augmenter la consommation. Les plus importants, COCA COLA et PEPSI, vendent du plaisir, de l’énergie, ou de la nostalgie. Le but est d’entretenir les habitudes collectives, les rites de célébration, les réflexes d’appartenance.
C’est ainsi que les jeunes, principaux consommateurs de sodas, se reconnaissent ou s’associent avec l’ouverture d’une canette de soda, si possible de marque.
La consommation de sucre est stable depuis 50 ans, pour ce qui concerne le sucre brut. Mais la consommation de boissons sucrées, dans la population française, aurait triplé depuis 25 ans. Elle augmente encore chaque année de presque 5 %.
Cette évolution est désastreuse, car les sodas sont une cause importante d’obésité, en particulier chez les enfants, comme l’a démontré la campagne de QUE CHOISIR en 2006.
Les boissons édulcorées et les substituts de sucre ne sont pas une meilleure solution, car leur neutralité en termes de surpoids ou de diabète n’est pas démontrée du tout. Rien ne prouve qu’un « COCA LIGHT » ou sans caféine sont meilleurs pour la santé que la version classique. Les édulcorants ont pour effet d’augmenter les volumes consommés, le plus souvent, et leur caractère artificiel n’est pas sans effet sur le métabolisme.
Au fond, mieux vaut boire de l’eau, du pur jus de fruits, pour se désaltérer, mais éviter les boissons sucrées ou trop alcoolisées. On prend l’habitude, et cela fait grossir.
Août 2019 | par l’UFC-Que Choisir de Nantes |
Commerce : appels clients en numéros surtaxés
Trop d’entreprises commerciales dissimulent leur numéro d’appel non surtaxé pour les clients qui veulent de l’aide ou réclamer. C’est pourtant obligatoire, pour tous. Mais il faut chercher longtemps pour certains sites. Les clients n’ont pas intérêt à payer pour se plaindre.
La loi oblige toutes les entreprises à mettre à disposition de leurs clients un numéro d’appel gratuit pour tout ce qui relève du service après-vente.
Beaucoup d’enseignes ont compris qu’il valait mieux mettre en avant un numéro surtaxé, dédié à tous les usages, ce qui accessoirement rapporte de l’argent.
C’est ainsi que certains grands noms de la vente en ligne se font une spécialité de la dissimulation du numéro gratuit, et obligatoire, pour inciter le maximum de clients à composer le numéro surtaxé.
Parmi les bons élèves, on peut citer AMAZON, IKEA, DECATHLON, GIFI, mais aussi SEPHORA, TRUFFAULT, ou encore ZALANDO et VENTES PRIVÉES.
Quelques grandes enseignes ne jouent pas le jeu. Par exemple CDISCOUNT ne mentionne pas son numéro gratuit sur le site, alors que le numéro surtaxé à 4 chiffres figure à chaque page. RUEDUCOMMERCE cache soigneusement son numéro gratuit. Les sites de BOULANGER, DARTY, FNAC, RAKUTEN demandent un peu moins d’efforts de recherches pour les clients.
Payer la marque pour faire une réclamation, renvoyer un article, ou avoir un suivi de livraison, c’est vraiment ballot.
Pour les clients qui auraient du mal à trouver, il suffit de consulter le site QUECHOISIR.ORG : la liste des principaux numéros est en accès libre.
Août 2019 | par l’UFC-Que Choisir de Nantes |