UFC-Que Choisir de Nantes

Santé

Santé : limitation du paracétamol en pharmacie

Les problèmes d’approvisionnement ne concernent pas seulement l’énergie. La production de médicaments présente aussi des risques de ruptures. C’est spécialement le cas pour le plus vendu en France, le paracétamol. Dans ce contexte, l’autorité nationale a décidé de rationner les particuliers pour éviter les abus ou les excès de stocks.
Des pénuries de médicaments touchent le système de santé depuis déjà plusieurs années. Elles ont pris un tour plus grave et plus général avec la pandémie, notamment pour le paracétamol. Depuis juillet 2022, les stocks disponibles sont en situation critique.
Ce remède est indispensable contre les douleurs, fièvres et maux de tête. Il n’est pas très coûteux, mais on ne peut pas non plus le consommer sans risque de surdose.
Dès lors, il faut préserver les réserves des hôpitaux, et prévenir une rupture d’approvisionnement des pharmacies. C’est pourquoi l’agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) renforce les mesures déjà prises cet été. Depuis, les fabricants répartissent la distribution dans les officines, et réduisent au besoin les livraisons excessives aux pharmaciens qui auraient voulu surstocker. De même, la fourniture aux établissements de soins est garantie, en fonction des prévisions de l’hiver.
Désormais, c’est la délivrance du paracétamol sans ordonnance qui est régulée. Les pharmaciens ne peuvent vendre que deux boîtes par client et par jour. C’est aussi à la population de rester raisonnable, puisque cette quantité est largement suffisante pour traiter une migraine ou une fièvre passagère.
Enfin, l’agence met en garde contre les remèdes alternatifs, comme les anti-inflammatoires non stéroïdiens (ASPIRINE ou IBUPROFENE, par exemple). Ceux-ci présentent plusieurs contre-indications, à la différence du paracétamol lorsqu’il est correctement dosé.

Décembre 2022 par l’UFC-Que Choisir de Nantes