UFC-Que Choisir de Nantes

On a gagné

On a gagné en conciliation : LAPEYRE, heureusement qu’il n’y en a pas deux

Selon la garantie légale de conformité, le vendeur est tenu de remplacer le produit défectueux à ses frais et peut devoir une indemnité complémentaire si le client subit un préjudice.
Madame P. a commandé la fourniture et pose d’une porte palière pour son logement, auprès de LAPEYRE.
Lors de la livraison, il a été constaté que la porte n’était pas conforme et n’a donc pas été montée. Le vendeur avait même confirmé qu’un autre modèle était commandé.
Plusieurs mois après, la nouvelle porte est arrivée, mais le poseur a constaté encore un défaut. Au lieu de l’emporter, il l’a laissée au domicile de la cliente.
Madame P. voulait obtenir la mise en place de sa porte d’entrée rapidement, mais n’arrivait pas à se faire entendre du vendeur.
En mise en demeure, nous avons rappelé à LAPEYRE qu’il était tenu de fournir une porte de remplacement au titre de la garantie légale de conformité. De plus, la défaillance de ce professionnel depuis près d’un an causait un préjudice à notre adhérente, qui ne pouvait pas bénéficier d’une porte d’entrée sécurisée. Un dédommagement financier était donc réclamé.
L’entreprise avait bien accusé réception de notre courrier, mais aucune réponse n’avait été donnée.
Nous avons proposé à Madame P. de prendre contact avec un conciliateur de justice, pour tenter de parvenir à un compromis à l’amiable, avant procès. Cette démarche a permis de faire réagir LAPEYRE, qui a envoyé un salarié pour vérifier l’état de la porte. Mais la société refusait encore d’indemniser la cliente.
Nous avons alors conseillé à notre adhérente de rappeler à l’entreprise, par l’intermédiaire du conciliateur, que le dédommagement financier avait bien été justifié et réclamé dans notre mise en demeure. LAPEYRE ne pouvait pas l’ignorer, et ce serait l’enjeu d’un procès.
Finalement, Madame D. a obtenu l’installation de sa porte d’entrée avec une remise de 25 %, grâce aux conseils de l’association et l’accompagnement de la conciliatrice.

Juin 2023 par Cécile PAPILLARD