Événement : On était à la Maison des haubans à la rencontre des habitantes et habitants
Le 15 octobre dernier, l’UFC-Que Choisir de Nantes était présente à la Maison de quartier des Haubans, à Malakoff-Saint-Donatien (Nantes) pour venir à la rencontre des habitants.
Depuis la rentrée 2024, l’ACCOORD de Malakoff organise les rendez-vous des haubans : un échange thématique mensuel à la Maison de quartier des Haubans.
Depuis la rentrée 2024, l’ACCOORD de Malakoff organise les rendez-vous des haubans : un échange thématique mensuel à la Maison de quartier des Haubans.
Le centre socioculturel Malakoff propose de nombreuses activités, avec un accueil de loisirs, un espace jeunes, un espace numérique, ainsi que des ateliers divers et variés, pour tous les âges. Depuis la rentrée de septembre, l’ACCOORD organise une fois par mois un moment de convivialité, ouvert à toutes et tous.
À l’occasion du rendez-vous d’octobre sur la thématique de la consommation et du logement, l’UFC-Que Choisir de Nantes était présente avec la CLCV pour répondre aux demandes des habitants et expliquer nos missions. Une locataire nous a fait part de problèmes récurrents de cafards dans son logement, mais aussi chez des voisins, visiblement sans réaction du propriétaire. Après une démarche écrite, nous lui avons conseillé de se rapprocher également d’un représentant des locataires auprès de son bailleur social.
Nous avons encore pu évoquer les contrats de complémentaires santé. D’une part, il est souvent difficile de s’y retrouver dans les conditions de garanties contractuelles. D’autre part, la multitude d’autres offres sur le marché embarrasse les consommateurs. Le site internet de l’association de Nantes présente sur ce dernier point un comparatif des mutuelles mis à jour en juillet 2024, mais les tarifs pourront augmenter à compter de janvier 2025.
Nous avons enfin rencontré une médiatrice en inclusion bancaire de l’APIB (Agir pour l’intégration bancaire). Cette association tient régulièrement des permanences notamment en bureaux de poste, pour aider chacun et chacune à mieux comprendre le vocabulaire bancaire, être autonome dans sa gestion financière et être accompagné en cas de difficultés.
Cet événement aura été l’occasion d’échanger avec les visiteurs, mais aussi avec le personnel de l’ACCOORD et des autres structures investies dans le quartier Malakoff-Saint-Donatien.
October 2024 | par l’UFC-Que Choisir de Nantes |
Alimentation : tout savoir sur les yaourts
La gamme des produits laitiers, dans sa profusion apparente, est composée d’un petit nombre de variétés principales. Leurs qualités respectives sont inégales, leurs prix aussi. Pourtant, les plus intéressants sur le plan nutritionnel sont en réalité les plus simples.
Le yaourt
Au naturel, au bifidus ou brassé, il contient du calcium utile à l’entretien osseux, et des probiotiques essentiels à la flore intestinale. L’idéal est de varier les versions, y compris avec du lait de chèvre ou de brebis, pour améliorer le transit.
Mais le mot yaourt est réglementé : les produits qui ne sont pas désignés ainsi sont le plus souvent des recettes commerciales, sans intérêt nutritionnel et plus coûteux. De même, les laitages étiquetés « veloutés » ou « onctueux » contiennent beaucoup de crème, et sont donc plus caloriques.
Le petit-suisse
C’est un laitage beaucoup plus calorique que le yaourt. Son intérêt tient dans l’apport en protéines, avec davantage de phosphore que de calcium.
Le fromage blanc et la faisselle
Ces deux variétés sont assez proches du yaourt pour leur apport en protéines, calcium et probiotiques. Le liquide qui s’égoutte de la faisselle est très sain et digeste : il contient du lactosérum. Les fromages blancs sont un peu plus gras.
Le skyr
C’est un produit nouveau, à la mode, qu’il ne faut pas confondre avec les yaourts à la grecque.
Il comporte peu ou pas du tout de matières grasses. Son avantage principal est sa teneur élevée en protéines et lactosérum, utile à la reconstruction musculaire.
Mais c’est un dessert beaucoup plus cher que les yaourts, et trop souvent chargé en additifs.
October 2024 | par l’UFC-Que Choisir de Nantes |
Cybermoi/s 2024 – Nos conseils pour acheter en ligne
Depuis 2018, l’UFC-Que Choisir est associée au dispositif national d’assistance aux victimes d’actes de cybermalveillance, Cybermalveillance.gouv.fr, pour vous donner des outils de sécurisation de vos données personnelles et vous aider à lutter contre les actes de cybermalveillance et la menace numérique dans son ensemble. A l’occasion du Cybermoi/s 2024, nous vous rappelons les points à vérifier pour acheter en ligne en toute sécurité.
Après avoir commandé sur un site de vente en ligne, il arrive encore trop souvent que la livraison soit tardive, ou inexistante. Plus fréquemment encore, le produit ne correspond pas à sa description, ou même le vendeur disparait du web.
On peut aussi se faire avoir en commandant sur les sites internet AMAZON, CDISCOUNT, FNAC, ou RUEDUCOMMERCE : il faut bien vérifier qui est le vendeur. En effet, soit c’est ce site lui-même, soit c’est un autre professionnel « hébergé ». On appelle cette formule la « place de marché », ou « market-place ». Dans ce cas, le seul recours valide sera contre le vendeur réel, dont l’identité figure sur la facture ou la confirmation de commande reçue par courriel. On peut alors découvrir que le vendeur n’existe plus, ou qu’il est situé à l’étranger.
La lecture des conditions générales de vente d’un site internet est parfois éprouvante, mais utile, comme on l’a d’ailleurs évoqué sur Télénantes il y a deux ans déjà.
Avant de passer commande sur un site marchand qu’on ne connaît pas, le mieux est de vérifier certains points, et c’est plutôt facile :
- Consulter les conditions générales de vente ou les mentions légales du site (en général cette rubrique est située au bas de la page d’accueil) afin d’identifier le nom, l’adresse du siège social et le numéro SIRET du vendeur. L’absence de ces mentions obligatoires constitue un premier signal d’alerte.
- Utiliser les pages gratuites des sites infogreffe.fr ou societe.com afin de vérifier la nature de la structure exploitant le site (affaire en nom personnel ou personne morale) et l’ancienneté. Les recherches sont facilitées par la saisie des 9 premiers chiffres du numéro SIRET, ou RCS.
- Naviguer sur les moteurs de recherche sur le nom de l’enseigne et les avis publiés, pour détecter les expériences de consommateurs. Des avis négatifs en grand nombre constituent là aussi un signal d’alerte.
- Vérifier que le site est sécurisé lorsque vous effectuez le paiement : vérifier la présence du verrou dans l’adresse sécurisée (« https »).
- Redoubler de vigilance face aux sites étrangers (tenir compte de la TVA et des taxes douanières exigibles en Europe, s’interroger sur la conformité aux normes françaises). Il faut aussi penser qu’un recours sera difficile auprès d’un vendeur installé hors de France, car aucune procédure judiciaire ne permettra efficacement d’obtenir un paiement dans ce cas.
Si toutefois une commande était passée sur un site peu sérieux, sans pouvoir le localiser, demandez à votre banque de mettre en œuvre la procédure de chargeback, ou rétrofacturation, qui peut vous permettre d’obtenir le remboursement d’un achat en ligne sous certaines conditions : retrouvez toutes les informations sur cette démarche ici.
Dans tous les cas, il est important de veiller à la sécurité de ses données bancaires :
- Aucune banque, pas plus que PAYPAL, ne vous demandera jamais de composer en clair votre code confidentiel de carte bancaire dans un message (courriel). Ne tombez pas dans ce piège classique des courriels de pirates qui vous demandent un mot de passe soi-disant expiré.
- Ne cliquez jamais sur un courriel dont vous ne connaissez pas l’expéditeur, ou qui vous paraît étrange. Méfiez-vous aussi d’adresses d’expéditeurs qui ressemblent à la vôtre, ou celle de votre banque.
- N’accédez jamais à votre site bancaire par un lien situé dans un message : vous risquez d’être dirigé vers un faux portail bancaire, imitant le vôtre, pour capter votre code confidentiel.
Pour aller plus loin, consulter :
October 2024 | par l’UFC-Que Choisir de Nantes |
Cybermoi/s 2024 – Attention à la fraude au faux conseiller
Depuis 2018, l’UFC-Que Choisir est associée au dispositif national d’assistance aux victimes d’escroqueries numériques, Cybermalveillance.gouv.fr. L’objectif est de donner aux consommateurs des outils de sécurisation de leurs données personnelles et les aider à lutter contre la menace numérique dans son ensemble. À l’occasion du Cybermoi/s 2024, nous faisons le point sur la fraude au faux conseiller bancaire, ou spoofing.
La fraude au faux conseiller bancaire s’est largement répandue sur les trois dernières années. Trois situations peuvent y conduire : voici nos conseils pour y résister.
- L’appel direct d’un faux conseiller bancaire
Une personne vous contacte directement par téléphone en se faisant passer pour un conseiller ou un salarié de votre banque ou de son service antifraude. Le numéro de téléphone peut même être celui de votre banque. Pourtant, cette personne est un escroc. Elle prétend que vous êtes victime d’opérations frauduleuses et peut, notamment, vous demander
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- de lui communiquer vos identifiants ou coordonnées bancaires et codes reçus par SMS pour qu’elle procède au soi-disant blocage de ces transactions ;
- d’effectuer et de confirmer vous-même des actions (par exemple : ajout d’un bénéficiaire, validation d’une opération bancaire, etc.) directement sur votre espace personnel (avec l’application bancaire de votre téléphone ou votre espace en ligne).
Ce sont ces manœuvres qui permettent à l’escroc d’effectuer des débits frauduleux.
Depuis le 1er octobre 2024, les opérateurs téléphoniques doivent néanmoins bloquer les appels dont le numéro affiché n’est pas authentifié : ces dispositions réglementaires visent à lutter contre le spoofing. Seuls les appels passés depuis ou à destination d’une ligne fixe sont concernés par cette évolution. Mais selon la Banque de France, la quasi-totalité des appels font apparaître un numéro de téléphone fixe, de sorte que ce mécanisme devrait être efficace : affaire à suivre !
- Le phishing suivi de l’appel d’un faux conseiller bancaire
Le phishing (« hameçonnage ») consiste pour des personnes malveillantes à envoyer des courriels ou SMS frauduleux afin d’obtenir des données personnelles ou plus souvent des données bancaires. Vous recevez un SMS ou un courriel d’une administration (par exemple la Sécurité sociale) ou d’une société (par exemple la Poste). Il vous est demandé de saisir des données personnelles après avoir cliqué sur un lien.
Après avoir obtenu ces premières informations par phishing, l’escroc vous appelle en se faisant passer pour un conseiller ou un salarié de votre banque. Il prétend que vous êtes victime d’opérations frauduleuses, vous met en confiance en vous communiquant des informations précises vous concernant (les informations qu’il a obtenues grâce au courriel ou au SMS frauduleux).
Finalement, sous prétexte de bloquer les opérations irrégulières, il vous demande de lui transmettre les codes reçus par SMS ou de confirmer des actions directement sur votre application bancaire ou dans votre espace en ligne. Ce sont ces manœuvres qui permettent à l’escroc d’effectuer des opérations frauduleuses.
- L’appel d’un faux conseiller bancaire suivi de l’envoi d’un faux coursier
Désormais, l’arnaque au faux conseiller bancaire ne consiste plus seulement à faire des achats en ligne ou des virements bancaires dont vous n’êtes pas à l’origine. Les fraudeurs vont jusqu’à effectuer des retraits d’espèces après avoir pris possession de votre carte bancaire sous de fausses allégations.
Dans un premier temps, vous êtes contacté par une personne qui se fait passer pour un conseiller ou un salarié de votre banque, et prétend que vous subissez des opérations frauduleuses. Elle vous demande de lui communiquer vos identifiants client ou vos coordonnées bancaires (dans certains cas, elle a pu obtenir ces informations à la suite d’un phishing). Puis elle affirme, au vu de l’urgence ou de la gravité de la situation, qu’il est nécessaire de mettre en sécurité ou détruire votre carte bancaire et vous envoie un coursier à domicile afin de la récupérer.
Les escrocs procèdent ensuite à des retraits à un distributeur automatique de billets (DAB) ou à des paiements en ligne.
- Comment vous en prémunir ?
Restez méfiant ! Votre banque ne vous demandera jamais de communiquer des informations confidentielles par téléphone ni de valider ou bloquer des opérations de paiement à distance. Dans les faits, si une banque veut bloquer une opération, elle n’a pas besoin de votre confirmation et peut le faire seule. De plus, votre banque ne vous enverra jamais de coursier, même en cas d’urgence, pour récupérer vos instruments de paiement.
Attention, les techniques de ces escrocs sont de plus en plus élaborées, telles que :
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- des courriels imitant ceux de votre banque ;
- un lien vers une fausse interface ressemblant à votre compte en ligne ;
- un numéro de téléphone affiché correspondant à celui de votre banque ;
- l’emploi du vocabulaire du domaine bancaire ;
- la détention d’informations personnelles vous concernant.
Dans tous les cas, nous vous invitons à raccrocher immédiatement et à ne transmettre aucune information ni cliquer sur un quelconque lien. Ne validez en aucun cas des opérations dont vous n’êtes pas à l’origine, même si votre interlocuteur prétexte qu’il s’agit de les annuler. Mieux vaut contacter votre conseiller bancaire par vos propres moyens, quitte à attendre l’ouverture de votre agence.
Si un coursier se présente malgré votre refus, ne lui ouvrez pas. Ne lui remettez pas votre carte bancaire, même découpée.
- Quels recours ?
Il convient de commencer par sécuriser votre compte : modifiez le mot de passe de l’espace en ligne, désactiver les paiements à distance (si votre banque le permet), et faites opposition à votre carte bancaire.
Dès lors qu’une ou des opérations sont débitées, il convient de formuler une réclamation en remboursement, sans s’épancher sur les circonstances de la fraude. En effet, d’après le Code monétaire et financier, la banque doit faire la preuve que le client aurait véritablement consenti à ces débits, ou les aurait rendus possibles par négligence grave dans la conservation de ses données confidentielles. Mais cela ne suffit pas : la banque doit encore rapporter la preuve que l’opération litigieuse aurait bien fait l’objet de l’authentification, et n’aurait subi aucune déficience technique.
A ce titre, la Cour de cassation a décidé le 23 octobre 2024 que le client qui se fait piéger au téléphone par un faux conseiller bancaire ne peut se voir reprocher par sa banque d’avoir commis une négligence grave et doit donc être remboursé intégralement par la banque. Mais il faudra encore examiner les contestations au cas par cas, comme le font les tribunaux pour apprécier le comportement du client au cas particulier.
October 2024 | par l’UFC-Que Choisir de Nantes |
Commerce : Contrôle des eaux en bouteilles à revoir
Après la découverte de pollutions dissimulées aux consommateurs par les industriels des eaux en bouteilles, la Commission européenne a ouvert une enquête. Il en résulte que le système de contrôle français est défaillant.
Les eaux minérales et les eaux de source sont naturellement saines, ce qui peut justifier leur prix plus de 100 fois supérieur à celui de l’eau ordinaire. Elles ne peuvent donc être modifiées avant leur mise en vente.
Pourtant, les médias LE MONDE et FRANCE INFO ont révélé en janvier 2024 que plusieurs eaux minérales vendues en France étaient l’objet de traitements interdits par la loi. Des procédés de purification appliqués à l’eau du robinet ont été employés par les minéraliers, sans information du public ni autorisation administrative.
Ainsi, environ une marque sur trois a pratiqué ces traitements interdits, selon un rapport de l’Inspection des affaires sociales (IGAS) remis au gouvernement en 2022. Pour NESTLÉ, c’est la totalité de sa production qui est concernée : VITTEL, CONTREX, HÉPAR, PERRIER. Une partie des eaux CRISTALINE et SAINT-YORRE ont également été traitées.
À la suite de ces publications, la Commission européenne a lancé un audit du système français de contrôle de cette activité.
Les conclusions relèvent plusieurs anomalies : insuffisance des inspections et manque de coordination entre les autorités compétentes.
Ce n’est pas la santé des consommateurs qui est en cause, mais la fraude. Ces traitements ne sont pas admis, ils ont été cachés au public comme aux autorités, et il y a tromperie sur l’appellation « naturellement pure« .
October 2024 | par l’UFC-Que Choisir de Nantes |
Automobile : nouveau carburant synthétique XTL
Un carburant de synthèse, moins polluant, jusque-là réservé à des flottes captives, est désormais autorisé dans les stations-service. Le XTL est destiné uniquement aux moteurs diesel. Il sera disponible prochainement.
Le XTL est un agrocarburant de synthèse, issu de composants non fossiles, et non alimentaires. Il est peu émissif en CO2 : la réduction est de 90 % par rapport au gazole. Les émissions de particules sont également réduites de 25 % environ. Il permet aussi un démarrage à froid plus rapide, et une combustion plus silencieuse au roulage. Il provoque enfin moins d’encrassement des circuits d’alimentation et d’évacuation du moteur. Mais il n’est pas plus performant en termes de consommation.
L’utilisation du carburant XTL est simple pour les automobilistes : il peut être mélangé au gazole, et n’exige aucune adaptation des moteurs diesel existants.
En revanche, c’est une solution plus coûteuse : en Belgique, où il est disponible depuis 2018, le litre de XTL est à 2,45 €, au lieu de 1,83 € pour le gazole. Les stations doivent en effet s’équiper spécialement pour cette distribution, avec des cuves et des pompes spécifiques.
Ainsi, la généralisation de cette solution va prendre du temps, pour plusieurs raisons. D’une part, les distributeurs vont devoir investir en capacité de stockage supplémentaire, ou renoncer à proposer d’autres essences spéciales. D’autre part, la biomasse nécessaire à la production du XTL provenant du recyclage des graisses animales en abattoirs ou des huiles alimentaires de restauration collective ne suffit pas encore à produire des volumes équivalant à ceux des pétroliers.
October 2024 | par l’UFC-Que Choisir de Nantes |
Cybermoi/s 2024 – Les conseils de la CNIL pour mieux utiliser ses applications mobiles
Depuis 2018, l’UFC-Que Choisir est associée au dispositif national d’assistance aux victimes d’actes de cybermalveillance, Cybermalveillance.gouv.fr, pour vous donner des outils de sécurisation de vos données personnelles et vous aider à lutter contre les actes de cybermalveillance et la menace numérique dans son ensemble. A l’occasion du Cybermoi/s 2024, nous vous rappelons les bons conseils de la CNIL pour mieux protéger ses données personnelles en utilisant ses applications mobiles.
La CNIL a publié récemment sa recommandation pour mieux protéger sa vie privée en utilisant ses applications mobiles et effectuera des contrôles courant 2025 pour vérifier si ses recommandations ont bien été suivies. Les voici :
- Utiliser la boutique officielle (App Store sur Apple ou Play Store sur Android) pour télécharger vos applications, vérifier qu’elles proviennent d’éditeurs de confiance et consulter les avis et les notes des autres utilisateurs ;
- Utiliser des pseudonymes, plutôt que son vrai nom, lorsque c’est possible ;
- Limiter les permissions accordées (uniquement lorsque l’application est active) et éviter les applications demandant des permissions excessives ou inhabituelles pour accéder à certaines données. Pour modifier les permissions accordées sur Android : Paramètres sur smartphone – Applications – Autorisations
- Supprimer l’autorisation d’accès à la caméra et au micro pour les applications qui n’en ont pas besoin, et vérifier régulièrement ces paramètres (qu’il faudra parfois mettre à jour).
- Activer la géolocalisation uniquement si nécessaire : de nombreuses applications collectent des données de localisation en continu, même lorsqu’on ne les utilise pas.
- Désactiver les notifications inutiles dans les paramètres de son smartphone : l’affichage de ces notifications implique souvent l’envoi de contenus à des tiers.
- Veiller à télécharger régulièrement les mises à jour : cela permet de bénéficier des dernières protections contre les vulnérabilités et les failles de sécurité.
- Désinstaller les applications inutilisées et supprimer aussi les comptes associés.
Pour aller plus loin, consulter :
October 2024 | par l’UFC-Que Choisir de Nantes |
Témoignage : SFR et CANAL+, complices pour le pire
SFR et CANAL+, complices pour le pire
De Maryse, à Couëron
J’aimerais savoir si c’est normal que SFR qui est mon opérateur pour mon portable et internet m’a proposé trois mois d’abonnement gratuit à CANAL+ pour me remercier de ma fidélité et de ma patience, suite à plusieurs problèmes survenus avec ma nouvelle box, qu’ils ont changée quatre fois.
Le conseiller m’a certifié qu’après les trois mois, si je ne voulais plus continuer l’abonnement, je n’aurais rien à faire : il s’arrêterait. Je lui ai bien précisé que je n’irais pas au-delà des trois mois et il m’a dit que c’était d’accord.
Mais au mois de février, quand j’ai regardé mon extrait de compte, j’ai vu que dès février j’ai été débité ainsi que mars et avril. En mai, j’ai bloqué les prélèvements : on m’a appelé pour me demander de payer, ce que j’ai refusé car dès mi-avril, je n’avais plus accès aux chaines CANAL+.
Si je ne paie pas, CANAL+ me mettra au recouvrement, mais je ne veux pas payer pour une chaîne que je ne regarde jamais.
Notre réponse :
Puisque vous n’avez pas souscrit ce contrat, vous n’avez même pas à le résilier.
Mais vous n’avez rien à craindre de CANAL+, si vous avez bien empêché tout nouveau prélèvement de leur part : « mettre en recouvrement » ne signifie rien d’inquiétant, puisque ces officines ne peuvent strictement rien faire d’autre que vous adresser des menaces qui demeurent sans aucune suite.
Par ailleurs, vous pouvez aussi obtenir directement auprès de la banque le remboursement intégral des précédents prélèvements, si vous ne les aviez pas autorisés par la signature d’un mandat dit SEPA (la communication d’un RIB n’a aucune valeur équivalente).l
October 2024 | par l’UFC-Que Choisir de Nantes |
Pratique : Les vélos électriques s’améliorent
Le coût moyen d’un vélo électrique est d’environ 2 000 €. Ce marché se stabilise, après une forte croissance, avec davantage de choix et une meilleure qualité.
La plupart des vélos électriques sont désormais proposés en assistance dite progressive. Celle-ci se développe en fonction de la pression du cycliste sur les pédales. Ce mode de traction est confortable, sans secousse et sans risque d’accélération imprévue. Il préserve aussi la sensation de faire de la bicyclette.
La batterie est un critère de sélection important, notamment sa facilité d’usage pour les manipulations de recharge, ainsi que le temps de charge (qui peut aller de 3 à 7 heures). Sa capacité est exprimée en wattheures, ne définit pas à elle seule la distance d’autonomie : le moteur détermine également ce résultat.
La principale caractéristique du moteur n’est pas sa puissance (elle est identique sur tous les modèles : 250 W), mais la force de traction, exprimée en Newton par mètre (Nm). Cette grandeur désigne la capacité à propulser le vélo malgré la difficulté du parcours ou le poids de charge. En ville, sur du plat, un couple de 50 Nm suffit. Pour de la randonnée tout terrain, il vaut mieux prévoir 80 Nm, et 100 pour la montagne.
Selon le dernier essai publié par QUE CHOISIR, le meilleur rapport qualité-prix est le modèle NAKAMURA CROSSOVER V, à 1 700 € chez INTESPORT.
October 2024 | par l’UFC-Que Choisir de Nantes |
Alimentation : Gare aux températures de cuisson à l’huile
L’huile supporte des températures de cuisson élevées (à la différence du beurre), mais avec des limites, variables de l’une à l’autre. Certaines se prêtent d’ailleurs plutôt à l’assaisonnement.
Surchauffer une huile de cuisson détériore sa saveur et ses qualités nutritionnelles, et surtout, cela transforme certains de ses composants en sous-produits toxiques.
Le raffinage élimine les antioxydants, ce qui est bien dommage, mais il rend l’huile plus résistante à une haute température : celle-ci ne se dégradera pas en éléments dangereux pour la santé.
Ainsi, les huiles dites « vierges« , ou non raffinées, ne supportent pas des températures très élevées.
Mais l’huile d’olive, même vierge, fait exception à cette règle : sa composition unique en certains nutriments est plus résistante à la cuisson. Elle est constituée surtout d’oméga 9, s’utilise à chaud ou à froid, et apporte aussi des antioxydants bénéfiques contre le diabète, le cancer, les maladies cardiovasculaires. Cependant, elle ne contient pas du tout d’oméga 3, c’est son seul défaut.
En définitive, les nutritionnistes préconisent l’usage quotidien de deux huiles : olive pour la cuisson, colza pour les salades. Le tournesol n’est pas une bonne solution, car il est riche principalement en oméga 6, largement présent dans notre alimentation.
D’autres variétés sont disponibles en rayons (noix, raisin, coco), mais sans avantage supplémentaire, et nettement plus chères.
October 2024 | par l’UFC-Que Choisir de Nantes |