Médias
Vos chroniques du 24 et 25 mars
Chronique « Quick Conso » (7 h 15 -8 h 15 -9 h 15 -15 h 15 le samedi et le dimanche) :
24/3 : Marre du démarchage téléphonique
25/3 : Fini les centimes ?
Commerce : marre du démarchage téléphonique
Le démarchage par téléphone continue, malgré BLOCTEL. Il existe des moyens pour s’en protéger.
On trouve dans le commerce des boîtiers qui bloquent sur le téléphone fixe les appels masqués ou provenant de l’étranger, ou bien qui n’autorisent que les numéros enregistrés dans le répertoire. Ils permettent aussi d’interdire un numéro qui vient d’appeler, comme on peut le faire avec un mobile.
Les opérateurs proposent également des pare-feux efficaces : ORANGE dispose du service « stop secret », qui oblige tout correspondant en appel masqué à indiquer son nom à haute voix.
Une autre parade consiste à laisser faire le répondeur : on verra plus tard si cela vaut la peine. Mais cette pratique n’empêche pas d’être dérangé par la sonnerie. Elle ne décourage pas non plus les démarcheurs, qui rappelleront un autre jour.
Changer son numéro de téléphone fixe est aussi une solution radicale. Mais il faut alors demander à sortir de l’annuaire, ce qu’on appelait autrefois la « liste rouge » : c’est un service gratuit chez tous les opérateurs.
En tout cas, s’inscrire à BLOCTEL ne sert pas à grand-chose, hélas.
Commerce : fini les centimes ?
Les pièces d’un et deux centimes nous encombrent. Mais sont-elles vraiment utiles au commerce ?
Fabriquer des pièces de 1 et 2 centimes coûte cher : entre 1 et 4 centimes l’unité.
Certains pays en ont supprimé l’usage : en Finlande, Hollande, Belgique, et récemment en Italie, les commerçants ont le droit d’arrondir le prix au plus proche de 5 centimes (en dessous pour un montant terminé par 1-2-6, au dessus pour un prix en 3-4-8-9). Cet arrondi ne s’applique évidemment que sur le total des achats.
Les Français utilisent peu le liquide, mais plutôt la monnaie bancaire : 4 fois moins d’espèces que les Allemands, et 5 fois moins que les Italiens. Dans notre pays, c’est le règlement par carte bancaire qui se développe, au détriment du chèque.
Le paiement sans contact représente déjà près de 10 % des transactions : cet usage a triplé en un an.
Mars 2018 | par l’UFC-Que Choisir de Nantes |