UFC-Que Choisir de Nantes

Préserver notre ressource en eau

Intervention de l’UFC-Que Choisir de NANTES au Comité Permanent Loire de Nantes Métropole.
Voici quelques constats, à partir de plusieurs événements intervenus durant la période estivale 2017.
Le premier est l’épisode de sévère sécheresse qui a mis en relief la nécessité de s’intéresser à la gestion de la quantité d’eau disponible.
Les textes définissent les priorités pour l’utilisation de la ressource en eau : elles sont à destination en priorité de la consommation humaine, puis de la préservation du milieu (biodiversité…), et enfin des usages industriels et agricoles. Dès lors, les demandes enregistrées ici ou là pour la création de retenues d’eau sont à examiner avec beaucoup de circonspection.
Le deuxième fait suite certes à la sécheresse, mais aussi aux phénomènes naturels qui sont intervenus dans différents points du globe : ouragan, tremblement de terre.
Il a mis en évidence la fragilité des alimentations en eau potable, et la nécessité d’approvisionnement des populations touchées. Les restrictions d’usage que nous avons eu à connaître ne sont qu’un bien piètre inconvénient face à ces situations dramatiques.
Le troisième touche plus précisément à la qualité de notre eau du robinet.
Des molécules théoriquement interdites d’usage se sont retrouvées dans divers aliments (œufs, viennoiseries…). Des nano particules ont été détectées en grand nombre dans les produits issus de l’agroalimentaire, souvent destinées à la consommation (agents de texture et de goût, colorants…) alors que de fortes suspicions de nuisance sur la santé les concernent. Pour compléter le paysage, une analyse de ce qu’il est convenu d’appeler des « cocktails de molécules », mises au point par l’agrochimie, a révélé que ces préparations sont de 50 à 1.000 fois plus puissantes et plus suspectes que de simples mélanges, multipliant d’autant les risques sanitaires. Il faut se souvenir que ces particules restent pour partie dans notre organisme, pour partie dans nos rejets, et que les stations d’épuration ne sont pas en mesure de toutes les éliminer avant retour en milieu naturel.
Le quatrième a été l’apparition désormais traditionnelle des algues vertes en bord de mer ou dans les estuaires, et en plus et pour la première fois, d’algues nocives en Loire.
Ces algues sont venues boucher les crépines situées sur les dispositifs d’aspiration d’eau de Loire, pour les conduire aux stations de production d’eau potable, les mettant provisoirement hors service, en attente de débouchage.
Ce panorama devrait nous convaincre de la nécessité d’une gestion responsable de la ressource en eau, en quantité comme en qualité. C’est ce que soutient l’UFC-Que Choisir, en particulier dans le cadre de sa dernière campagne « S-Eau-S ».
Le Prix de l’eau potable à ATLANTIC’EAU
ATLANTIC’EAU assure la distribution de l’eau potable sur la grande majorité des communes de Loire-Atlantique (sauf les deux grandes agglomérations). Compte tenu de la longueur du réseau à gérer, le coût pour l’usager de l’eau potable est plus élevé qu’à Nantes Métropole (+ 37 € en 2017, pour 120 M³).
Depuis plusieurs années, ATLANTIC’EAU revoit les contrats de services avec ses prestataires (VÉOLIA, SAUR), ce qui a permis dans un premier temps de stabiliser la facture d’eau potable et de baisser le prix de l’abonnement des particuliers de 10 % en 2017.
Pour 2018, ATLANTIC’EAU a décidé une nouvelle baisse significative de l’abonnement de 15 % (8 €). L’UFC-Que Choisir se félicite de ces décisions, qui portent essentiellement sur la facture des particuliers.
Ces mesures ne concernent que la part eau potable de la facture d’eau : le coût de l’assainissement est en effet fixé par les collectivités locales, et celui-ci a tendance à augmenter significativement depuis plusieurs années.

Février 2018 de Jean BOURDELIN
23 février 2018

Vos chroniques du 24 et 25 février

Chronique « Quick Conso » (7 h 15 -8 h 15 -9 h 15 -15 h 15 le samedi et le dimanche) :
24/02 : Logement -recourir à un architecte.
25/02 : Alimentation -moins de pesticides dans le bordelais.

Logement : recourir à un architecte
Il est obligatoire de recourir aux services d’un architecte pour une construction d’habitation de plus de 150 m².
Le recours à un architecte est obligatoire pour la construction d’un logement de plus de 150 m² habitables.
Mais cette obligation concerne seulement la conception du projet : les plans et le dossier de permis de construire. Le client n’est pas obligé de confier à l’architecte une mission complète, jusqu’à l’achèvement de la maison. Il peut confier les travaux à des entreprises, sur devis, ou à un maître d’œuvre.
Le contrat d’architecte ou de maître d’œuvre est peu réglementé. Par exemple, le budget n’est pas garanti, pas plus que le calendrier des travaux, à moins de prévoir des pénalités, dont l’application sera souvent incertaine, avec des professionnels qui se renvoient la responsabilité des retards ou des non conformités.
Dans un contrat dit « clés en mains » ou CMI, avec un constructeur, le client est très protégé : un seul interlocuteur (le constructeur), un délai garanti, des pénalités fixées par la loi en cas de retard, et une assurance de dommage-ouvrage.

Alimentation : moins de pesticides dans le bordelais
Le dernier test de QUE CHOISIR  sur les vins de Bordeaux a révélé une diminution spectaculaire des résidus de pesticides : une révolution serait en marche.
Les bouteilles de bordeaux contiennent encore des pesticides : 37 cas sur 40 lots testés par QUE CHOISIR.
Mais c’est pourtant beaucoup moins qu’en 2013.
Selon les représentants de la profession, ce n’est pas un hasard, ni un accident, mais plutôt une tendance : de plus en plus de grand domaines et de crus classés ont complètement modifié leur vinification, pour passer en bio classique ou biodynamique.
D’ailleurs, les résidus trouvés dans les autres lots ne dépassent jamais les seuils autorisés.
Les viticulteurs convertis ont été sensibles aux maladies professionnelles, apparemment causées par l’emploi de trop de chimie dans les vignes. Ils auraient été alertés aussi par l’interdiction plus récente de certaines molécules, jugées particulièrement dangereuses, alors qu’ils les utilisaient depuis 20 ans.
Voilà une prise de conscience salutaire, aussi bien pour les professionnels que pour les consommateurs, ou même les enfants des écoles trop proches des vignes.

Février 2018 par l’UFC-Que Choisir de Nantes
23 février 2018

Vos chroniques du 17 et 18 février

Chronique « Quick Conso » (7 h 15 -8 h 15 -9 h 15 -15 h 15 le samedi et le dimanche) :
17/02 : Internet : sites de ventes immobilières.
18/02 : Alimentation : les promesses de COMME J’AIME.

Internet : sites de ventes immobilières
Un petit nombre d’opérateurs promettent aux particuliers la vente rapide de leur logement, pour un prix astronomique, et un résultat improbable. Beaucoup de particuliers sont victimes.
Quand on veut vendre son logement, on peut s’adresser à un agent immobilier, et il n’y a rien à payer, ni pour le vendeur, ni pour l’acheteur, tant que la vente n’est pas signée définitivement : c’est la loi.
Si l’on s’adresse à une publication d’annonces, c’est un coût raisonnable, même dans un journal, et même sur internet.
Mais il existe une arnaque très ancienne, qui consiste à faire payer au vendeur une somme énorme, pour une publication quasiment inexistante.
Un éditeur d’annonces sans public occupe les litiges de QUE CHOISIR depuis plus de 20 ans, sous des appellations successives : PANORIMMO d’abord, puis Partenaire-europeen.fr ces dernières années, et maintenant « L’IMMOBILIER 100 % ».
Cet intermédiaire arrive à convaincre de malheureux particuliers de souscrire un crédit, pour payer très cher des parutions fantomatiques (aucun lecteur ou visiteur). Mais une fois le bien vendu, il faut encore rembourser le crédit…

Alimentation : les promesses de COMME J’AIME
Les formules d’amaigrissement sont très peu réglementées, ce qui multiplie les publicités alléchantes, mais bien décevantes, de ces programmes très chers et incertains.
Avec un impressionnant matraquage télévisuel, le programme alimentaire COMME J’AIME promet beaucoup, mais il faut y regarder de plus près
D’abord, cette formule repose sur le principe bien connu de restriction calorique, dont l’efficacité sur la durée est très contestée. Les premiers résultats sont spectaculaires mais à terme, 8 personnes sur 10 reprennent du poids, car le corps se rattrape des privations passées.
Ensuite, c’est très cher : dans le programme de base sur 8 mois, il faut compter au moins 350 € chaque mois. Les repas sont livrés à domicile prêts à consommer, mais il n’y a aucun produit frais. Il faut donc acheter séparément les fruits, légumes, laitages, protéines suggérées par COMME J’AIME, pour garder l’équilibre…
Enfin, rien n’est vraiment garanti, malgré l’annonce publicitaire. Si le client n’est pas satisfait, au bout d’une semaine maximum, il doit renvoyer à ses frais les 10 kg de produits restants.

Février 2018 par l’UFC-Que Choisir de Nantes
18 février 2018

RENOSTYL nous écrit pour se plaindre

L’entreprise RENOSTYL nous a écrit par l’intermédiaire de son avocat, pour dénoncer une publication de notre association. Il s’agit d’un article intitulé « RENOSTYL : l’arnaque programmée ». Le texte relate un témoignage de consommateur, auquel nous avons ajouté le commentaire suivant : « Il résulte de ce témoignage très détaillé qu’avec RENOSTYL, tout est faux, très cher, et mal fait ».
Selon le courrier RENOSTYL, « les termes inexacts de cet article portent gravement atteinte à son honneur, son image et sa réputation, ce dont il résulterait une diffamation publique ».
Il soutient également que RENOSTYL aurait identifié l’auteur du témoignage sur lequel s’appuie notre réponse, que celui-ci se serait en quelque sorte rétracté, et que cette entreprise aurait une clientèle « récurrente à plus de 80 % ».
La lettre s’achève par une mise en demeure de supprimer cette publication, et à défaut, l’annonce d’une procédure judiciaire.
J’ai donc apporté à ces allégations péremptoires et à cette annonce redoutable, les réponses d’un citoyen engagé dans la défense des consommateurs, au sein d’une association réputée pour son indépendance, sa détermination, mais aussi sa responsabilité.
« D’abord, les termes de notre article ne sont pas inexacts :
  • Ils résultent l’un et l’autre de signalements de consommateurs, dont nous tenons les traces à la disposition du Juge.
  • En revanche, renseignements pris, il est inexact de suggérer que le témoin dont nous avons repris le propos aurait souscrit un quelconque engagement de réserve (il a fait lui aussi l’objet d’un courrier d’avocat, auquel il a répondu en confirmant au contraire sa position, le tout resté sans suite).
  • Notre conclusion souligne que les commerciaux qui se sont adressés à ces deux personnes, à quelques mois d’intervalle, les ont trompées sur la nature de leur démarche, et leur ont annoncé un prix très supérieur à ceux du marché.
  • Nos statistiques de litiges au nom de cette entreprise montrent par ailleurs que les travaux sont pratiquement toujours d’une médiocrité très supérieure à la moyenne.
Ensuite, notre publication porte atteinte, en effet,
à l’image et à la réputation de RENOSTYL :
  • Je ne sais si cette entreprise ou son dirigeant ont un honneur, mais nous comptons bien entendu alerter le plus grand nombre possible de consommateurs pour les informer des pratiques courantes de RENOSTYL. Cette société consacre certes beaucoup d’efforts à soigner sa réputation, notamment sur internet, mais nous faisons en sorte que les dossiers de litiges et les signalements la concernant soient portés à la connaissance du public, avec nos modestes moyens locaux.
  • Il ne s’agit nullement de nuire à cette entreprise, mais de dénoncer ses méthodes commerciales, le plus souvent contraires à la législation du démarchage (vente hors établissement), ciblées sur des personnes âgées, avec des prix fantaisistes, et malheureusement répétitives (vous avez dit « récurrence » ?).
  • La Cour d’appel de RENNES, qui a condamné RENOSTYL par un arrêt du 5 janvier 2017 (13/05523), a souligné d’ailleurs dans ses attendus l’incompétence de ses employés, comme la médiocrité de ses prestations.
Enfin, la publication en cause ne constitue pas une diffamation susceptible de sanction pénale :
  • Notre responsabilité d’émetteur d’informations relève aussi de notre objet statutaire : notre rôle est d’informer le public, même si cela dérange des entreprises.
  • L’essentiel est que nos informations soient avérées, et formulées dans les limites que fixe la jurisprudence à la liberté d’expression, au regard du but poursuivi et de l’intérêt du sujet pour les consommateurs.
  • Les faits relatés et l’appréciation que nous leur avons appliquée sont appropriés, pour mettre en garde le public sur les pratiques critiquables de cette entreprise, sans que la vivacité de l’expression dépasse les limites de notre mission associative.
Dans ces conditions, je regrette pour RENOSTYL que des consommateurs se plaignent de ses méthodes, mais l’accomplissement de notre mission et le respect de nos valeurs d’indépendance sont incompatibles avec le retrait de cet article de nos publications.
En revanche, je tiens à votre disposition les injonctions d’entreprises comme TECHNITOIT, PORTAILS COLIN, et autres B2M Menuiseries, formulées dans les mêmes termes, et restées sans suite, après réponse comparable ».

Février 2018 d’ Hervé LE BORGNE
15 février 2018

EXPERT SOLUTION ÉNERGIE : condamnée pour une installation calamiteuse

Notre association a obtenu de nombreuses condamnations des entreprises qui proposent une installation photovoltaïque en démarchage, et surtout des banques qui financent ces opérations par des crédits coûteux.
Tous les procès engagés pour ce type de litiges à NANTES et SAINT-NAZAIRE ont été rendus en faveur des consommateurs, avec l’argumentation souvent présentée dans ces pages.
Cette fois, l’affaire était un peu différente, car il n’y avait pas de crédit : la société EXPERT SOLUTION ÉNERGIE avait proposé l’installation de 6 panneaux photovoltaïque, un système de récupération d’air dit GSE, et un ballon thermodynamique, le tout pour 15.400 €.
C’était sûrement beaucoup trop cher, mais la cliente avait payé comptant. En revanche, elle avait constaté de nombreux défauts et malfaçons dans l’installation. Du coup, il y avait plusieurs difficultés de démarche
  • D’abord, il fallait expertiser, et l’assurance de protection juridique ne permettait pas une prise en charge de ces frais. Nous avons donc conseillé une expertise amiable contradictoire, pour caractériser les défauts relevés, et en demander réparation
  • Ensuite, une demande d’annulation du contrat n’était pas une bonne idée, car la conséquence était un enjeu de plus de 10.000 € (ce qui nécessitait le recours à un avocat, pour un jugement au Tribunal de grande instance).
  • Enfin, on devait trouver une formule pour obtenir une indemnité maximum (10.000 €), et se faire rembourser les frais d’expertise (400 €). La solution était d’incorporer les honoraires de l’expert dans les frais de recours (qu’on appelle l’article 700), en réclamant 1.000 € au lieu de 500 € habituellement.
Cette stratégie a été totalement gagnante, puisque le Juge a retenu toutes les conclusions de l’expertise, et en a tiré les conséquences attendues
  • « Contrairement à ce que soutient la société EXPERT SOLUTION ÉNERGIE, le rapport du cabinet ARTHEX établit clairement que le ballon ne fonctionne pas parce qu’il a été installé dans un sous-sol aux dimensions trop réduites, et que le système de récupération a été monté sans sortie d’air, avec des panneaux mal orientés.
  • L’entreprise prétend qu’elle n’a pas été en mesure de présenter ses observations sur cette expertise, alors qu’elle était convoquée par courrier RAR du cabinet ARTHEX, que le rapport lui a été soumis par une mise en demeure, et qu’elle ne présente aucun argument technique pour contredire ces conclusions.
  • Elle ne peut pas davantage reprocher à sa cliente de n’avoir pas donné suite à ses propositions de correction, présentées plus d’un an après la livraison, et alors que ses manquements sont particulièrement caractérisés.
  • Ainsi, la cliente a payé inutilement un prix supérieur à 10.000 € pour des équipements dont le rendement est très inférieur à celui attendu, ou sans aucun fonctionnement pour le ballon ».
La conclusion du Tribunal est une condamnation au maximum espéré : 10.000 € d’indemnités pour les défauts irréparables de l’installation, et 600 € au titre de l’article 700 (soit 100 € de plus que le total des honoraires d’expertise et des participations aux frais de traitement du dossier par l’association).
Tribunal d’instance de NANTES, 3 juillet 2017, N° 11-16-003093

Février 2018 par Hervé LE BORGNE
9 février 2018

Vos chroniques du 10 et 11 février

Chronique « Quick Conso » (7 h 15 -8 h 15 -9 h 15 -15 h 15 le samedi et le dimanche) :
10/02 : Téléphone -Géolocalisation plus précise avec Galileo.
11/02 : Santé -dangers de la spiruline.

Téléphone : géolocalisation plus précise avec Galileo
Les smartphones qui s’appuient sur Galileo en plus du système américain GPS offrent une localisation plus rapide et plus précise.
Le système européen de positionnement par satellite GALILEO fonctionne depuis décembre 2016 avec 18 satellites, sur les 24 prévus.
Il est disponible sur plusieurs modèles de smartphones, les gammes 8 de Samsung et Apple, à partir d’une puce compatible GPS et GALILEO.
Les tests de QUE CHOISIR montrent que GALILEO, le système européen, est deux à trois fois plus précis que le système GPS, avec une précision de 5 mètres au lieu de 12 mètres. 
Les systèmes internationaux de localisation sont interopérables, et complémentaires : ils s’échangent leurs informations en temps réel, pour plus d’efficacité.
Les smartphones équipés de GALILEO devraient être aussi moins gênés par les obstacles, en zones denses (villes) ou en forêt.

Santé : dangers de la spiruline
La spiruline serait un aliment de nouvelle génération, selon les promoteurs de cette algue aux vertus nutritives miraculeuses. Mais il y a aussi des risques.
La spiruline est une algue minuscule, mais aussi une sorte de bactérie. Elle est désormais proposée comme complément alimentaire, pour ses prétendues qualités nutritionnelles « exceptionnelles ».
Pourtant, l’Agence nationale de sécurité sanitaire (ANSES) observe surtout d’inquiétants signalements de maladies, en relation avec cette micro-algue.
Ces troubles seraient surtout associés aux adjuvants, c’est-à-dire aux composants d’enrobage ou de préparation des aliments à base de spiruline. La spiruline elle-même, à doses raisonnables, est sans danger.
Il faut donc surtout se méfier des préparations fantaisistes, d’origine chinoise ou indienne (principaux producteurs).
Mieux vaut choisir, même sur internet, des produits de laboratoires réputés, ou labellisés ECOCERT.

Février 2018 par l’UFC-Que Choisir de Nantes
9 février 2018

Vos chroniques du 3 et 4 février

Chronique « Quick Conso » (7 h 15 -8 h 15 -9 h 15 -15 h 15 le samedi et le dimanche) :
03/02 : Internet -télécommandes vocales domestiques.
04/02 : Santé -consommation de boissons sucrées en hausse.

Internet : télécommandes vocales domestiques
On appelle « enceintes intelligentes » ces nouveaux services domestiques à commande vocale, que proposent GOOGLE, AMAZON ou APPLE, pour déclencher la musique chez soi, compléter une liste de courses ou l’agenda.
Les « enceintes intelligentes » sont des appareils nouveaux, proposés par les géants d’internet comme GOOGLE, APPLE et AMAZON, pour faciliter notre vie quotidienne. L’avantage principal est dans la commande vocale : plus besoin de composer une requête sur un clavier, il suffit de parler en direct ou par téléphone, pour commander ce que l’on veut enregistrer ou déclencher à distance.
Le système ne se contente pas d’obéir, il écoute en permanence vos conversations, enregistre vos habitudes, pour aller au devant de vos désirs.
C’est évidemment à chacun de faire la part des choses avec ces nouveaux outils, entre l’enregistrement de tous ses détails intimes, et la facilité qu’ils procurent pour anticiper ou satisfaire les besoins de base.

Santé : consommation de boissons sucrées en hausse
L’UFC-Que Choisir défend depuis longtemps l’idée d’une taxation des sodas, que le gouvernement pourrait retenir.
La consommation de sodas dans la population française aurait triplé depuis 25 ans, et augmente encore chaque année de presque 5 %. Cette évolution est désastreuse, car les sodas sont une cause importante d’obésité, en particulier chez les enfants.
Le gouvernement voudrait taxer les boissons trop sucrées, comme le propose notre association depuis 2006. Les industriels de la filière protestent, en soutenant que la consommation de sucre est stable depuis 50 ans. C’est peut-être vrai pour le sucre brut, mais pas pour les boissons sucrées.
Pour les boissons édulcorées, leur neutralité en termes de surpoids ou de diabète n’est pas démontrée du tout : rien ne prouve qu’un Coca light est meilleur pour la santé que sa version classique.
Au fond, mieux vaut boire de l’eau, du pur jus de fruits, ou un peu de vin !

Février 2018 par l’UFC-Que Choisir de Nantes
2 février 2018